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12 novembre 2002

Stiglitz demande des garanties pour les produits argentins et exige l’ouverture du monde développé

 

Le prix Nobel dit que l’Argentine a davantage besoin de vendre ses produits que d’aide financière.
Et soutient que les premiers signes d’une amélioration de la situation économique se font jour.

Joseph Stiglitz, prix Nobel d’Economie 2001, partage la position des gouvernements des Etats-Unis et de l’Argentine sur le fait que cette
dernière nécessite l’ouverture des marchés externes pour récupérer sa vraie économie.

Mais le professeur de l’Université de Columbia a réclamé aussi à la communauté internationale que cette ouverture soit vraiment effective.
Stiglitz se demande -dans le prestigieux journal britannique FinancialTimes- si les investisseurs seraient retournés en Argentine si celle-ci avait fait ce que le FMI lui a demandé. « C’est difficile à croire
 », répond-il.

L’ex fonctionnaire de la Banque Mondiale recommande une volonté des politiques pour réactiver l’économie de l’Argentine, « ce qui signifie la création de marchés » pour ses produits et l’ouverture du crédit pour ses
entreprises. Il donne en exemple le Mexique, qui est sorti de la crise 1994/1995 grâce l’ alliance commerciale avec les Etats-Unis, plus qu’avec l’aide du FMI, selon une étude de la Banque Mondiale.

L’auteur de « La grande désillusion » a expliqué au FinancialTimes et vendredi dernier à El Pais, que la fin de la crise asiatique de 1997 est arrivée par les initiatives de Miyazawa. Avec celle-ci le Japon a offert
à ses voisins des crédits pour 30.000 millions des dollars pour financer ses exportations et ainsi réactiver son économie. « Rien de cela n’a été
offert à l’Argentine », se lamente Stiglitz dans ces journaux.

L’économiste critique le manque d’ouverture des marchés du « Nord » et conclut que les exportations supplémentaires de vin, viande et blé de l’Argentine contribuèrent à « ressusciter » l’économie du pays plus que les milliers de millions de dollars d’une supposée aide financière du FMI.

La Nacion, 24 de septiembre 2002

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