"Que faire du FMI et de la Banque mondiale ?"
Un livre de ATTAC

Le constat s’impose : dans un monde de plus en plus riche, la pauvreté augmente et les inégalités prennent des proportions insoutenables, et on note l’échec des politiques du FMI et de la Banque mondiale (BM) dans les pays en développement.

Dans ligne droite des critiques de l’ancien vice-président de la BM, l’économiste américain Joseph Stiglitz, Attac dénonce la mise en place par ces institutions de plans d’ajustement structurel (PAS) fondés sur une large libéralisation des économies, qui ont selon elle amplifié ou déclenché les crises financières récentes dans des pays comme le Mexique, la Russie ou le Brésil.

Le FMI et la BM devraient selon Attac être réorientées autour de trois missions : lutte contre les inégalités, promotion du développement durable et réduction de l’instabilité financière. L’association réclame surtout un droit de contrôle de leurs politiques, tout comme des décisions de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), via notamment une surveillance des négociations économiques par les Nations Unies. Les décisions de ces institutions devraient également être soumises au contrôle des parlements nationaux et "subordonnées au respect des droits des citoyens et à la Déclaration universelle des droits de l’Homme".

"La mondialisation n’est pas un processus critiquable, mais ce qui est inacceptable, c’est le pouvoir exorbitant donné aux marchés et à la seule logique de rentabilité immédiate", conclut l’association.