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5 de diciembre de 2008

Polémique sur les vols secrets de la CIA via l’Espagne place Aznar au banc des accusés.

 

Por Patricio Montesinos
Granma
. La Havane, le 4 Décembre 2008.

Les récentes révélations selon lesquelles l’ancien président du gouvernement espagnol José Maria Aznar aurait donné son accord pour que des vols secrets de la CIA transportant des prisonniers, survolent ou atterrissent dans cet Etat européen, confirment que le dirigeant de droite du Parti Populaire (PP) a même violé les lois de son pays pour satisfaire aux exigences du régime de George W. Bush.

Un document secret, dévoilé ce dimanche par le quotidien El Pais, souligne qu’en 2002 Aznar a été sollicité par Washington pour que des avions de l’Agence centrale des renseignements transportant des prisonniers afghans et d’autres pays utilisent le territoire espagnol dans leurs voyages vers la prison et le centre de tortures que les Etats-Unis maintiennent sur la base du territoire illégalement occupé de Guantanamo, dans l’île de Cuba.

Le texte affirme que José Maria connaissait depuis le début l’existence de ces vols, appelés vols de la honte, et où étaient transportés les prisonniers sans aucun type de garanties et en complète violation des règles les plus élémentaires de la Convention de Genève.

Mais ces révélations sur l’ancien chef du PP ne surprennent personne, quand on sait tout ce qu’il a fait et tout ce qu’il fait en faveur de son «ami» Bush, envers lequel il a toujours fait preuve d’obéissance et de soumission.

Aznar ne s’est pas seulement contenté d’autoriser les vols de la CIA, il a dû aussi acquiescer à toutes les exigences de l’actuel locataire de la Maison-Blanche, car personne n’ignore qu’il a justifié les prisons secrètes que les Etats-Unis possèdent encore dans le monde, y compris en Europe, et les scandaleux camps d’internement de Guantanamo et d’Abu Ghraib, condamnés par le monde entier pour leurs horribles violations des droits de l’homme.

On connaît aussi son soutien inconditionnel à l’invasion sanglante de l’Irak et à la guerre d’Afghanistan, où l’ex-dirigeant a envoyé des troupes spéciales contre la volonté de la majorité de la population espagnole.

Il a aussi figuré, en compagnie de l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair et Bush, sur la célèbre photo de guerre des Açores, en mars 2003, juste avant que les Etats-Unis et leurs alliés de l’OTAN entreprennent l’agression contre l’Irak, sans l’accord des Nations unies.

Mais tout cela n’était pas suffisant pour l’ancien dirigeant, et sur ordre du chef de la Maison-Blanche, il a parcouru alors plusieurs pays d’Amérique latine pour encourager certains gouvernements de cette région à prendre part à l’invasion du territoire irakien, et pour recruter en outre des soldats comme chair à canon et comme mercenaires.

Précisément, en Espagne, un manifeste intitulé Jugeons Aznar prend de plus en plus d’ampleur. Il est soutenu par des intellectuels, des hommes politiques, des avocats, des universitaires, qui réclament l’ouverture d’une enquête judiciaire et des poursuites à son encontre pour sa participation active dans le conflit déclenché dans la nation du Golfe.

Les auteurs de cette initiative cherchent à obtenir le plus grand nombre d’adhésions pour solliciter auprès du Tribunal pénal international un procès où le dénommé « trio des Açores » devrait répondre de ses actes.

Les révélations de ce dimanche dans El Pais constituent un autre argument de poids pour asseoir Aznar une fois pour toutes sur le banc des accusés. •

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