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L’Etat italien s’est constitué partie civile dans le procès qui va s’ouvrir en octobre à Rome contre 35 ex militaires et civils boliviens, chiliens, péruviens et uruguayens pour leur implication dans la mort de 23 citoyens italiens dans le cadre du “Plan Condor” mis en place dans ces pays dans les années 70-80.
“Nous remercions le gouvernement italien, notamment le chef du gouvernement Enrico Letta de la décision de se constituer partie civile lors de la première audience fixée au 10 octobre” a annoncé un communiqué du député italien Fabio Porta, président du Comité des Italiens résidents à l’étranger, qui avait officiellement demandé au gouvernement italien qu’il se présente comme partie civile. Parmi les accusés figurent l’ex -ministre bolivien Luis Gómez Arce, l’ex-premier ministre péruvien Pedro Richter Prada, l’ex-chef des services secrets chiliens Juan Manuel Contreras, y le général Francisco Morales Bermúdez, président du Perou pendant cinq ans.
La procureur de Rome a également demandé l’ouverture de la procédure pour l’ex - dictateur uruguayen Gregorio Alvarez, et l’ex- ministre des affaires étrangères Juan Carlos Blanco.Les inculpés (2 boliviens, 12 chiliens, 4 péruviens, 17 uruguayens), dont l’âge varie entre 64 et 92 ans, sont accusés de séquestration et homicide multiples aggravés. La liste initiale comprenait l’ex -dictateur uruguayo Juan María Bordaberry, qui est décédé en 2011.
El Correo d’après AFP/La República.
Uruguay, 4 octobre de 2013.