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13 de enero de 2010

« Nous nous préparons à gouverner l’ Argentine »
Fernando « Pino » Solanas

 

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« Pino » Solanas a passé ses vacances au Canada, par moins quinze degrés, mais il jouit de Buenos Aires en janvier « parce qu’il n’y a personne ». Il ne passe pas inaperçu dans un bar près du Congrès, et les gens se retournent pour le voir, quelque chose qui n’arrivait pas sûrement aussi fréquemment avant le bon résultat qu’il a obtenu aux dernières élections. Dans un dialogue avec Página/12, il a parlé des perspectives de son espace pour les deux ans qui viennent. « Nous nous préparons à gouverner l’Argentine », a-t-il assuré.

Quel a été votre expérience dans le campement de la Jeunesse Socialiste, où avez-vous été ces dix derniers jours?

C’était une grande joie. Il y avait beaucoup de gens, tant de jeunes qui nous ont reçu avec affection. C’est ce qui motive et enthousiasme, la génération qui vient. Nous devons une réparation historique à la jeunesse argentine, qui a été l’une des principales victimes des années 90.

Cependant, cet enthousiasme ne se trouve pas réflété à l’heure de trouver un renouvellement au sein des dirigeants...

La croissance des sympathisants est beaucoup plus grande la capacité de construire des cadres. En tout cas, nous nous préparons depuis sept ans, quand nous avons crée le Projet Sud comme un groupe de réflexion pour construire un projet national. Nous nous préparons à gouverner l’Argentine.

Croyez-vous que vous êtes prêts pour le faire en 2011 ou pensez-vous à un horizon plus lointain ?

En mai de cette année [2009) nous n’imaginons jamais que nous pouvions arriver à presque 25 %. Il y a un pays avec une disponibilité et une vacuité politique et des idées, et en même temps une nécessité de renouvellement des forces politiques ce qui est une circonstance historique et exceptionnelle. Qui peut prédire ce qui peut se passer ici. Nous nous préparons sur deux scénarios vis-à-vis de 2011 : gouverner l’Argentine et gouverner la ville du Buenos Aires. La possibilité de construire un grand espace alternatif au bipartisme n’est pas du tout absurde et cet espace le moment venu décidera de ceux qui vont le représenter. Si le montage est grand et fort, pour arriver à 2011, nous irons sur le national, si non, nous gagnerons la ville de de Buenos Aires de telle façon que notre gestion nous poussera vers 2015.

Qui imaginez-vous dans ce montage?

D’abord, il y a le calendrier parlementaire, qui est un premier pas pour de plus grandes intégrations. L’espace est construit sur de grandes affinités en ce qui concerne le projet de pays, l’autre viendra après. Projeto Sur déterminera les candidatures en novembre de cette année, lors de son troisième Congrès. Et de plus ce n’est pas seulement une construction de forces politiques, nous aspirons à un grand espace avec une conjonction de forces politiques, sociales et culturelles.

Vous avez parlé de rompre avec le bipartisme: y a-t-il une place pour les radicaux ou les péronistes dans votre montage ?

Nous sommes clairement adversaires de cette structure bipartisane. Nous ne sommes pas adversaires des radicaux ou des péronistes qui sont les citoyens dont va se nourrir sûrement notre espace. Nous sommes une force patriotique émancipatrice. Nous ne voulons pas nous dénommer de centre-gauche ni progressistes. Prat Gay lui il se dit de centre-gauche et progressiste. Nous pouvons expliquer comment l’Argentine va se reconstruire ; de plus, nous sommes l’unique force politique qui a abordé l’ensemble des sujets stratégiques que des autres forces avaient étouffés.

Ne croyez-vous pas qu’aujourd’hui l’électorat se préoccupe plus pour d’autres sujets de conjoncture, comme la sécurité ou le chômage, et oublie ceux des ressources naturelles ou de l’environnement?

Tout est lié : on ne peut pas s’attaquer à l’indigence et à la pauvreté si on ne recupère pas des revenus extraordinaires. D’où sors-tu l’argent ? Des revenus exceptionnels du pétrole et d’une réforme fiscale profonde. Aujourd’hui l’interbloc a plus de 80 projets de loi à présenter dans cette direction.

Vous vous êtes assemblés en décembre avec le bloc d’opposition contre le Gouvernement. Ne craignez-vous pas qu’une grande partie de l’opposition finisse par avaliser le paiement de la dette ?

Bien sûr. Ils s’inquiètent de savoir si le gardien du monstre a bien ou mal agi et s’il y a eu oui ou non une mesure adéquate pour ouvrir la cage. C’est totalement secondaire, personne ne parle du monstre. Il n’y a pas dans l’histoire argentine un scandale avec un tel réseau de complicités et de silences que le sujet de la dette qui est néée dans la dictature et nous comme des enfants de l’idiot du village nous continuons à la payer.

Par Nicolás Lantos.
Página 12 . Buenos Aires, le 13 Janvier 2010.

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