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16 de septiembre de 2005

Les firmes japonaises en Amérique latine : une présence discrète dans l’arrière-cour des Américains... et des Chinois ?

 

Par Éric Boulanger*
La Chronique des Amériques Août 2005 No 26

Avant-propos

Le gouvernement et plusieurs institutions et
centres de recherche japonais gardent des
statistiques détaillées et accumulent des analyses
fouillées et solides sur le commerce extérieur, les
investissements étrangers et les capacités de
production, ainsi que les nombreuses activités
des firmes multinationales japonaises. Mais des
zones d’ombre existent à l’intérieur de cet
inventaire, très souvent méticuleux, de la
puissance économique du Japon dans le monde ;
l’une d’elles est l’Amérique latine et les
Caraïbes. En fait, les pays de cette région se
retrouvent, au même titre que les pays d’Afrique,
dans les catégories « autres pays » ou « autres
régions » faisant en sorte qu’il est toujours
difficile d’avoir un tableau d’ensemble de la
place des firmes japonaises en Amérique latine et
des relations économiques entre l’archipel et ce
vaste continent que plusieurs considèrent comme
la chasse gardée des Américains, une « arrièrecour
» à l’intérieur de laquelle les firmes
nipponnes se font discrètes, mais que les Chinois
lorgnent sans arrière-pensée aucune [1].

C’est ainsi qu’il est souvent plus facile de
trouver de l’information sur les activités des
firmes japonaises en Malaisie, un petit pays d’à
peine 23 millions d’habitants, qu’au Brésil ou au Mexique. Mais cela est normal, dans la mesure
où l’Amérique latine compte pour seulement
3,3 % des exportations et 3,0 % des importations
du Japon (graphiques 1 et 2) [2]. En fait, le commerce Japon-Brésil représente 22,5 % du commerce Japon-Malaise et il est à peine plus
important que le commerce avec la Nouvelle-
Zélande !

Malgré les déficiences au niveau des statistiques,
nous ferons un tour d’horizon des relations
commerciales entre le Japon et l’Amérique
latine, de leur évolution dans le cadre des
difficultés économiques internes auxquelles ces
deux partenaires font face, tout en nous arrêtant
sur des enjeux importants pour l’archipel comme
la présence de la Chine dans les échanges trans-
Pacifiques et son rôle en tant que partenaire dans
des accords de libre-échange (ALE) [3].

Lire la suite:

* Chercheur associé au CEIM.


Université du Québec à Montréal
Tel : (514) 987 3000 # 3910
Pavillion Hubert-Aquin, Local A-1560
Couriel: www.ceim.uqam.ca
1255 rue St-Denis. Montréal (Québec) H2X 3R9

Notes:

Notas

[1Martin Coiteux, « La découverte de l’Amérique du Sud par la Chine », La Chronique des Amériques, n° 01, janvier 2005.

[2Les graphiques et tableaux se trouvent en annexe en fin de
texte.

[3Afin de rester concis, nous n’aborderons pas les activités
gouvernementales à caractère économique, comme l’aide
publique au développement, l’endettement des États auprès du Japon et autres flux financiers, comme les obligations samouraïs. Également, nous laisserons de côté les activités d’institutions publiques comme le JETRO (l’Office japonais pour le commerce extérieur), la Banque japonaise de coopération internationale ou la Société nipponne d’assurance pour les exportations et les investissements.

Cette facette de la puissance économique du Japon en
Amérique latine n’est pas négligeable. Dans une perspective historique, l’archipel a été capable, par le truchement de ces institutions et mécanismes financiers, d’influencer le parcours économique de plusieurs pays de la région.

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