recherche

Portada del sitio > Argentina > Le gouvernement de Cristina Fernández de Kirchner ne résout pas (…)

8 de abril de 2008

Le gouvernement de Cristina Fernández de Kirchner ne résout pas l’escroquerie des multinationales faite à l’agriculture et à l’Argentine.

 

Todas las versiones de este artículo: [Español] [français]

« Avec autant de routes coupées et de barrages, personne n’a parlé des multinationales exportatrices qui escroquent le fisc et le producteur »

Fernando « Pino » Solanas, du Mouvement Proyecto Sur, s’est exprimé sur le grave conflit qui a eu lieu entre le Gouvernement National et les producteurs ruraux.

Et Solanas d’affirmer:

’Les producteurs ont mis fin au lock out (blocus) [Voir : [ Le blocage agraire en Argentine et le gouvernement a annoncé quelques mesures adéquates, bien que tardives, pour dissoudre immédiatement le conflit ouvert ; mais la polarisation qui s’est produite, dans l’un ou l’autre secteur, a escamoté le troisième protagoniste : les multinationales exportatrices qui encaissent entre un quatrième et un tiers du revenu agraire’.

L’ex candidat à la présidentielle pour « Proyecto Sur » a expliqué que :

’le problème agraire est plus complexe, doit comprendre la problématique de tous les producteurs du pays. Nous avons besoin des « retenues » différenciées et d’un État planificateur qui favorise le développement, non seulement de la pampa humide, mais de toutes les économies régionales.’

« Ils pourront créer un Secrétariat à l’Agriculture, appliquer des « retenues » différentielles et des ristournes, subventionner les transports, convoquer un Conseil Fédéral Agricole, mais on ne va pas résoudre le problème du partage si n’est pas éliminé le secteur exportateur comme l’ont fait le Canada et l’Australie avec des mécanismes semblables à l’ex Assemblée Nationale des Grains »

a expliqué Solanas, qui en outre a assuré :

’Les grands joueurs dans l’affaire du soja et de la chaîne agroalimentaire ce sont les multinationales comme Cargill-Monsanto, Bunge et Born, Dreyfus, Aceitera General Deheza, Vicentin, qui sont ceux qui pressent les petits producteurs. Les « retenues », en définitive, retombent sur le producteur, parce que les multinationales lui transfèrent ces retenues, en lui payant à bas prix ses produits. Quand nous parlons des multinationales, nous parlons de groupes qui contrôlent des ports, l’industrie de transformation des aliments, des intermédiaires grossistes, des producteurs d’engrais. Ce sont seulement cinq groupes, qui figurent parmi les plus grands opérateurs du monde. L’américaine Cargill est propriétaire dans le pays de plus de 40 intermédiaires grossistes régionaux, cinq ports céréaliers, usines d’oléagineux et moulins à blé. ’

Solanas poursuit visant le secteur exportateur :

’En plus de monopoliser le commerce extérieur, ils escroquent le producteur et le Fisc. Par exemple, ils disent au producteur qui lui déduisent des « retenues » sur un prix de 500 dollars, mais ils payent au Fisc les « retenues » sur la base de 400 dollars. Ils volent des deux côtés, en payant le producteur et le Fisc de manière différente. Pour être plus clairs, le céréalier dit au producteur qu’il doit payer à l’État 250 dollars, quand en réalité il payera 200. Sur une année, nous parlons de chiffres qui dépassent les 3.500 millions de dollars.’

Il a ensuite ajouté :

’Il n’y a pas que cela, ils font une triangulaire avec l’Uruguay pour payer moins des impôts. Ce sont des modes de gestion douteux sur lesquels il faut enquêter.’

Finalement, Solanas conclut :

’Résoudre le problème de l’agro n’est pas seulement s’asseoir pour examiner combien de « retenues » nous appliquerons, mais de quoi avons-nous besoin. Il faut garantir que le producteur ne soit pas escroqué par ces multinationales exportatrices, et cela s’obtient avec l’intervention de la Juntas Nacionales de Granos y Carnes et un transport bon marché à travers des chemins de fer argentins. En définitive, on a besoin d’un plan de développement agricole national qui va au fonds des problèmes des agro producteurs.’

Par COPENOA
Salta, Argentine, le 7 avril 2008.

Traduction de l’espagnol pour El Correo de : Estelle et Carlos Debiasi

Retour en haut de la page

Objetivo

|

Trigo limpio

|

Mapa del sitio