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El Correo
Paris, 26 janvier 2006
Le premier groupe pétrolier espagnol, Repsol-YPF, a annoncé une réduction de ses réserves prouvées de 25%, révisant à la baisse ses réserves de gaz en Bolivie à la suite de la nouvelle législation sur les hydrocarbures dans ce pays, mais aussi en Argentine et au Venezuela.
Repsol-YPF, dont la cotation a été suspendue à la Bourse de Madrid à sa demande, a révisé en baisse ses réserves de 1,25 milliard de barils équivalents de pétrole (bep), a indiqué le groupe dans un communiqué remis aux autorités boursières espagnoles.
Sur ces révisions, 52%, soit 659 millions de bep, ont été effectuées en Bolivie, en raison des "incertitudes" générées par la promulgation d’une nouvelle loi sur les hydrocarbures, ajoute le communiqué. "Certains champs (gaziers) et projets ne sont plus viables d’un point de vue commercial" en vertu de l’application de cette loi, fait remarquer Repsol YPF.
La nouvelle loi bolivienne sur les hydrocarbures a porté à 50% les impôts et royalties sur la production d’hydrocarcures.
Le nouveau ministre bolivien des hydrocarbures, Andres Soliz, a annoncé lundi qu’il allait immédiatement enregistrer les réserves de gaz et de pétrole du pays comme nationales. En Argentine, la réduction des réserves représente 41% de la baisse, soit 509 millions de bep, en raison d’une incertitude sur le renouvellement de concessions.
Au Venezuela, qui représente 4,7% de la révision des réserves de Repsol-YPF, ce réajustement est dû "à la migration des contrats existants à la faveur d’accords pour la constitution d’entreprises mixtes avec" le groupe public venezuélien PDVSA.