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7 décembre 2022

Elle, la pire de toutes

Par Valeria Carreras

 

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Elle, la leader politique la plus importante et marquante des 50 dernières années, fut la victime stoïque qui a résisté à la plus grande attaque du pouvoir réel , jamais perpétrée avant contre un homme politique du pays dans toute notre histoire.

Ils ont imprimé des couvertures et des unes outrageant son image, comme une projection ils l’ont portraiturée frappée, ridiculisée, humiliée et violée.

Ils l’ont accusée de tout ce qui arrivait dans le pays.

Ils ont manqué de respect à son nom et ont lancé au quotidien des harangues dénigrantes sur sa personne, dans tous et dans chacun des médias de grande diffusion,aux mains du pouvoir réel.

Ils l’ont convoqué à 8 interrogatoires le même jour.

Ils l’ont dénoncé dans plus de 800 affaires pénales à son encontre.

La machinerie de la haine s’est mise en route en 2015 avec l’unique objectif de l’effacer de la « carte politique », en la diabolisant afin qu’une partie de la société la lapide.
Avec ce désir de ne pas la voir, de ne pas l’entendre, de la « faire disparaitre », ils ont été capables d’agir comme pendant la dictature, parce qu’ils l’ont privée des droits et des garanties que la Constitution Nationale attribue à tout citoyen afin d’avoir accès à un procès juste, à des procédures régulières, à l’égalité devant la loi, à des juges impartiaux et probes.

Face à l’attentat intenté à sa vie, qui a échoué, ils n’ont pas permis que justice se fasse et ont dicté un verdict qui, de façon explicite, la proscrit, l’envoie dans un exil loin de la politique.

Comme pendant la dictature, mais sous des formes en apparence légales ; l’ont condamné des juges au lieu de bourreaux ; ils ne l’ont pas jetée vivante dans la mer depuis un avion mais ils l’ont jetée hors de la vie des argentins, en la rendant inapte à vie pour la fonction publique.

Mais on ne peut pas rendre opaque une leader de son carat, on ne peut pas lui enlever son inégalable charisme, ni étouffer son intelligence.

Et en particulier ils n’ont pas pu vaincre, cette femme qui seule et à force de courage et bravoure, leur a fait front.
Justement s’il y a quelque chose qui gène le pouvoir réel, c’est que Cristina Fernandez de Kirchner soit une femme de pouvoir et en tant que telle qu’elle ne va pas se rendre.
Et malgré toutes et chacune des attaques qu’ils ont mené contre elle.

Pagina 12, 7 décembre 2022

Traduit de l’espagnol par Estelle et Carlos Debiasi pour El Correo

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