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Les Guatémaltèques pourront accéder à partir d’aujourd’hui à plusieurs documents officiels, la majorité en rapport avec le conflit armé interne (1960-1996), période pendant laquelle sont mortes 250 000 personnes, selon les estimations.
Le Secrétariat de la Paix (Sepaz) a annoncé dans une conférence de presse que les citoyens pourront consulter les « Archivos de la Paz » (Archives de la Paix), comme ils les ont baptisés.
Les autorités de cette institution ont informé la veille que les contenus numérisés ont été transférés à l’Unité d’Accès à l’information Libre de ce secrétariat.
Avec cette disposition les rumeurs autour de la destruction supposée ou de la disparition de ces écrits s’évanouissent, a précisé le directeur de Sepaz, Antonio Arenales, interrogé par l’Agence Guatémaltèque d’Informations [« Archivos de la Paz quedan disponibles a la ciudadanía »].
Selon les M. Arenales, les dossiers originaux resteront dans l’Archive Générale de l’Amérique Centrale, l’Hémérothèque Nationale, la Police Nationale Civile (PNC) et le Secrétariat de Bien-être social de la Présidence.
Les intéressés peuvent solliciter l’information auprès du siège central de Sepaz, placé dans la zone 1 de cette capitale ou faire la demande à travers de le site électronique de l’institution « www.sepaz.gpb.gt » , a indiqué le fonctionnaire.
Plusieurs textes sont des rapports militaires, des archives de la PNC et des rapports utilisés pour éclaircir les « expériences biologiques du gouvernement des Etats-Unis », qui a financé l’infection de plus de 1 500 Guatémaltèques entre 1946 et 1948.
Figurent aussi des éléments en rapport à des adoptions illégales à l’époque du conflit armé interne.
L’Armée nationale - appuyée par paramilitaires - a exécuté pendant 36 ans des actions punitives, auxquelles on attribue des dizaines de massacres parmi les peuples autochtones, selon des bilans réalisés après la signature des Accords de paix de 1996.
Selon les estimations, environ 250 000 Guatémaltèques ont perdu la vie par les mains des forces de sécurité en général, 45 000 d’ entre eux, victimes de disparitions forcées.
Prensa Latina. Guatemala, 15 août 2012.
Complément d’information :
Traduit de l’espagnol pour El Correo par : Estelle et Carlos Debiasi
El Correo. Paris, le 15 août 2012
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