Portada del sitio > Imperio y Resistencia > Capitalismo senil > Crise grecque et subprimesWall Street avec la même ruse.
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Sistema Digital. Espagne, semaine du 29 mars au 4 avril 2010
Les mêmes ruses de Wall Street qui ont alimenté les hypothèques subprimes ont déclenché la crise qui secoue la Grèce et entame la force de l’euro après avoir permis à des gouvernements européens de cacher leur endettement ; l’affirmé une équipe de reporters du New York Times le 14 février passé. Tandis que, les gens de gauche centrent leur attention à combattre les conséquences en oubliant les causes, comme la cavalerie comptable créative ou de façade, incontrôlée que pratiquent les grandes banques avalisées par les contribuables. Au début de novembre dernier, la banque d’affaire Goldman Sachs - école de dirigeants de Washington - offrait ses services au gouvernement grec récemment nommé , qui venait de révéler la falsification des rapports jusqu’alors présentés à Bruxelles sur le respect des règles de Maastricht pour l’Eurogroupe.
Cette fois le nouveau gouvernement grec a dit non ; mais huit ans auparavant les gouvernements ont négocié avec Goldman Sachs et JP Morgan la création « d’instruments financiers » pour tromper Bruxelles, en camouflant comme opérations de devises ce qui était de simples prêts.
Selon des informations de bonne source, les grecs n’ont jamais respecté la limite de 60% d’endettement du PIB pour la dette publique établie pour les pays de l’euro ; et pour tenir cette limite du déficit budgétaire de 3 %, ils ont fait des faux comptables. L’enquête que mène le Sénat des Etats-Unis révèle que la tromperie a été plus grande que l’on supposait grâce à la collaboration « technique » des ingénieux banquiers de Wall Street qui grâce aux dérivés et à une comptabilité créative ont aidé à déplacer l’endettement dans le futur.
Bien sûr, cette collaboration n’a pas été gratuite mais elle a rapporté de grasses commissions à Goldman Sachs, JP Morgan Chase et à d’autres grandes banques ; les mêmes qui, passé la peur initiale de la crise bancaire, ont récupéré leur rôle principal et sous l’expression médiatique « des marchés » imposent des politiques aux gouvernements européens.
Dans ce cas le mécanisme utilisé fut une modalité des dérivés de crédit, qui continuent à être opérationnels sans aucune régulation. Concrètement, des swaps de taux d’intérêt sur devises ont été utilisés pour l’émission de la dette grecque en dollars et yens qui étaient échangés contre de la dette en euros pendant un, temps pour ensuite à une date postérieure être échangé à nouveau en la devise de départ. Opérations qui étaient comptabilisées comme ventes quand il s’agissait de prêts bancaires cachés.
Bien sûr, la dépendance des marchés financiers semble acceptée comme procédé ordinaire d’obtention de ressources publiques grâce à des transactions normales pour le financement de politiques gouvernementales. Bien que les gouvernements de l’euro obtiennent des fonds des « investisseurs » du monde entier en émettant des obligations en dollars, yens ou francs suisses, les paiements des factures doivent être faits en euros. Et l’argent recouvré avec ces bons doit se convertir plus tard en la devise initiale.
Dans le cas grec, les banques américaines ont conçu un type spécial de swaps avec des types fictifs de changes. La Grèce recevait une somme beaucoup plus grande que la valeur sur le marché de l’euro. Par exemple, avec 10.000 millions de dollars ou de yens grâce à Goldman Sachs était caché un crédit additionnel allant jusqu’à 1.000 millions pour les grecs. Et ce crédit déguisé en « swap de taux d’intérêt » n’apparaissait pas dans les statistiques. Pourquoi ?
Donc parce que l’idée toujours en vigueur de ne pas interférer sur les marchés financiers fait que ces produits ne sont pas contrôlés, ni tous ceux dérivés d’un crédit , ne sont pris en compte par les statistiques d’Eurostat, Bureau des statistiques européennes. Et presque trois ans après l’explosion de la crise, la commercialisation de ces produits est faite sur les marchés informels dit OTC (out of the counter, sans passer par le guichet), en dehors des bourses officielles, pour lequel il n’y a pas de constance officielle de ces accords.
Et maintenant nous avons aussi su qu’au cours des années précédentes l’Italie a aussi appliqué ces ruses ou d’autres similaires avec la coopération de la grande banque, ainsi que d’importantes municipalités italiennes. D’où on déduit qu’encore une fois que la technocratie de Bruxelles jouit d’une confiance imméritée.
Traduit de l’espagnol pour El Correo par: Estelle et Carlos Debiasi