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30 décembre 2003

Amazonie, un laboratoire en attente de chercheurs

 

Bulletin Brésil CENDOTEC

La region amazonienne connait actuellement un important deficit de chercheurs. L’Amazonie recele pourtant la plus grande biodiversite de la planete et constitue un precieux reservoir d’ou l’on pourrait trouver un
grand nombre de remedes contre certaines maladies encore considerees comme incurables aujourd’hui.

Pour approcher et exploiter cet or vert, il serait
necessaire d’accroitre les investissements dans la recherche, ce que le Bresil ne fait pas. La communaute scientifique Amazonienne se plaint du manque de ressources, de soutiens financiers et de chercheurs installes dans la region. Seuls 4,04% des investissements nationaux destines au soutien a la recherche sont investis en Amazonie, alors que la region represente 60% du territoire national et genere environ 7% du PIB bresilien, informe Charles Clement, biologiste de l’Institut National de Recherche d’Amazonie (Inpa).

L’oceanographe et directeur de l’Inpa, Jose Alves Gomes, affirme que l’Amazonie ne recoit que 30% de ce que recoivent, en moyenne, les autres regions, alors que sa production scientifique represente 60% de la moyenne nationale. De plus, sa production est proportionnellement plus importante et avec moins d’argent investi que le Sud et le Sud-est du pays.

Neanmoins, les scientifiques bresiliens sont davantage attires par ce secteur en raison d’une valorisation du developpement, estime Claudia Lopez du Musee Emilio Goeldi de l’etat du Para. Les chiffres de 2002 du
CNPq montrent que, des 60 mille chercheurs bresiliens, seuls 2.591 travaillent dans le Nord, dont a peine 1.152 possedent le titre de docteur. J.A. Gomes de l’Inpa precise que l’Amazonie compte 1 docteur pour
3 mille km2, alors que la moyenne bresilienne est de 1 docteur pour 90 km2.

Pour faire face a la complexite de l’Amazonie et pallier a cette lacune, il faudrait ainsi "importer" pres de 70 mille chercheurs, soit tous les docteurs qui seront formes au Bresil au cours des 10 prochaines annees, explique Gomes. Et Adalberto Luis Val, biologiste de l’Inpa, d’ajouter que pour profiter des richesses de la foret amazonienne, le Bresil devra
investir beaucoup en recherche et en ressources humaines ; le chercheur qualifie etant l’element fondamental pour generer les connaissances
indispensables pour acceder a la souverainete dans une region menacee par la bio piraterie.

Sources : O Estado de Sao Paulo, 15/09/2003

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