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lundi 18 avril 2011

Pressions militaires sur le gouvernement Brésilien

 

Les militaires brésiliens qui ont refusé la création d’une Commission de la Vérité font pression sur le gouvernement pour que ne soient pas rendues publiques les déclarations des répresseurs, selon le magazine Carta Capital.

La proposition d’une Commission de la Vérité sur les crimes de la dictature brésilienne ( 1964-1085) fut annoncée dès son entrée en fonction par Dilma Rousseff. La polémique viendrait du fait que les militaires exigeraient du gouvernement que ne soit pas abordé les cas des militaires qui ont déserté t qui sont passés dans les rangs de la guérilla, et que les interrogatoires des accusés pour assassinat et disparitions demeurent secrets.

Ils demandent également que si le futur organisme enquête sur les délits des forces de l’Etat il fasse de même sur les délits supposés des organisations guérrilleras. Selon le magazine Carta Capital, Rousseff a discuté de ces exigences avec Nelson Jobim, le ministre de Défense.
La Secrétaire des droits de l’homme, María del Rosario, a souligné que la Commission ne présentera personne devant les les Tribunaux mais que si l’information doit être publique pour participer et contribuer au « droit à la mémoire ». Les répresseurs s’abritent pour le moment derrière la loi d’amnistie.

El Correo d’après Página 12, 17 avril 2011.
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