recherche

Accueil > Argentine > Économie > Privatisées > Services Publics : eau, électricité, ordures, etc > Encore un tour avec Aguas Argentinas, filiale du français Suez.

29 juillet 2005

Encore un tour avec Aguas Argentinas, filiale du français Suez.

 

Toutes les versions de cet article : [Español] [français]

Pàgina 12, le 29 juillet 2005

Le ministre de Planification Fédérale, Julio De Vido, a rejeté le délai péremptoire de 30 jours que l’entreprise Aguas Argentinas a réclamé au Gouvernement pour renégocier le contrat de concession et a signalé que, si c’était nécessaire, l’État était en condition de prendre le contrôle de l’entreprise.

"Les délais c’est le concédant et non le concessionnaire qui les fixe", a t-il affirmé. En outre, "des dispositifs ont toujours été prévus " pour prendre le contrôle de la concession, a t-il signalé.

Le ministre a ainsi rejoint le président Néstor Kirchner, qui a, mercredi dernier, réclamé à Aguas Argentinas qu’ « elle assure les services » dont a besoin le peuple pour "accéder" à l’eau potable.
De Vido a précisé que dans la renégociation qui est en cours avec l’entreprise aux capitaux français, "le sujet des tarifs est un des points, mais il y en a d’autres, comme l’endettement, les garanties et le refinancement du passif".

Mardi passé, le conseil d’administration d’Aguas Argentinas a donné au Gouvernement un délai de 30 jours pour qu’il prenne "les mesures permettant de reconstituer l’équilibre de son contrat" de concession. Si au bout de cette période l’entreprise n’obtient pas de réponse, "éventuellement le groupe Suez pourrait demander la résiliation de la concession".

Traduit pour El Correo par Estelle et Carlos Debiasi

Retour en haut de la page

El Correo

|

Patte blanche

|

Plan du site