El Correo, 7 avril 2005
Le groupe pétrolier anglo-néerlandais Shell, objet depuis un mois d’ un appel au boycott a fait marche arrière et accepté de baisser ses prix pour certains de ses produits en Argentine.
Shell a annoncé une baisse moyenne de 3,3% du prix de l’essence dans ses stations-services. En revanche, le groupe pétrolier a validé, dans un communiqué, la hausse déjà appliquée sur le prix du gazole.
"Nous souhaitons atténuer, au moins partiellement, l’impact sur nos ventes, et par conséquent, sur la rentabilité des stations-services de notre marque, des événements postérieurs au 9 mars qui sont de notoriété publique", a indiqué Shell, en référence à l’appel au boycott lancé par Nestor Kirchner. Shell avait augmenté en moyenne de 4,2% ses prix de vente, alors que le gouvernement argentin fait tout pour juguler les signes d’une reprise de l’inflation.
Selon le président de la fédération patronale des distributeurs de carburants FECRA, Carlos Calabro, les ventes des franchisés de Shell avaient chuté jusqu’à 50% après l’appel au boycott présidentiel.