Accueil > Les Cousins > Brésil > Rencontre Lula, Kirchner et Chavez : Ils souhaitent renforcer l’intégration (…)
Les présidents argentin, Nestor Kirchner, brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, et vénézuélien, Hugo Chavez, ont décidé mercredi lors d’une réunion à Montevideo de renforcer l’intégration régionale par des actions concrètes et dans des délais rapprochés.
Par l’Agence France-Presse
Montevideo, Le mercredi 2 mars 2005
Ils ont programmé trois réunions ministérielles « dans les 40 prochains jours » qui déboucheront sur des rapports que les présidents évalueront en mai au Brésil, lors du premier sommet entre Amérique du sud et pays arabes, a annoncé le chef de la diplomatie argentine, Rafael Bielsa.
Les trois chefs d’État étaient à Montevideo pour assister à l’investiture du premier président de gauche de l’Uruguay, le socialiste Tabaré Vazquez. Désormais, presque toute l’Amérique du sud est gouvernée par des leaders de gauche.
« Je pense que nous commençons à croire en nous-mêmes, en nos forces, en nos économies, en notre industrie, et c’est un progrès extraordinaire pour toute l’Amérique du sud », a déclaré Lula à la presse. « La solution à nos problèmes réside en grande partie dans nos bonnes relations en Amérique du sud », a estimé le président brésilien.
La première réunion ministérielle aura lieu à Brasilia et portera sur la lutte contre la pauvreté et la malnutrition, la deuxième à Buenos Aires sera centrée sur les politiques industrielles et économiques, et la dernière à Caracas abordera les questions énergétiques.
Pour M. Bielsa, « l’un des points centraux de la discussion entre présidents a été de constater qu’ils ont des problèmes communs » et qu’ils peuvent les affronter en tant que bloc, y compris dans leur dialogue avec les organismes de crédit international.
Les rendez-vous ministériels permettront d’élaborer « une feuille de route pour traduire la volonté politique en des décisions réelles d’intégration », a estimé M. Bielsa.
M. Chavez a estimé qu’« un trilatéralisme est en train de naître qui va au-delà des relations bilatérales entre pays. C’est un courant nouveau que le gouvernement uruguayen va évidemment rejoindre ».