Accueil > Empire et Résistance > « Gringoland » (USA) > Rapport de force normatif entre sécurité et droits de l’homme
Une étude constructiviste de la politique étrangère des Etats-Unis de droits humains pour la période 1941-1960.
Mémoire présenté à la Faculté des études supérieures de l’Université Laval dans le cadre du programme de maîtrise en Études internationales
pour l’obtention du grade de maître ès arts (M.A.)
RÉSUMÉ
Ce mémoire de maîtrise traite, d’un point de vue constructiviste, du problème de la concurrence d’influence entre l’influence de normes sociales divergentes en rapport avec la politique étrangère d’un État. Nous tentons d’évaluer l’applicabilité et l’utilité du concept de robustesse
d’une norme afin de déterminer quelle norme aura une influence sur le comportement d’un État. Nous appliquons cette perspective théorique au cas de la politique étrangère de droits humains des États-Unis au cours des années 1941-1960. Nous tentons de vérifier s’il y a une corrélation
entre l’évolution de la politique étrangère américaine de droits humains dans un cadre multilatéral et le rapport de force opposant la robustesse de la norme de droits humains et la robustesse d’une norme sécuritaire. Nos résultats confirment partiellement notre hypothèse. Il y a bien une
corrélation entre l’adhésion ou le rejet des droits humains par la politique étrangère américaine au cours des années 1941-1960 et l’évolution du rapport de force entre la robustesse des deux normes en
présence. Toutefois, cette corrélation demeure imparfaite. (...)
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© Vincent Doire, 2009