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5 mai 2008

Qui est qui dans le « croissant » bolivien ?

 

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Résumé sur la base d’articles de la revue Nazioncamba

Source : Asamblea Constituyente de Bolivia.

Les fascistes de la seconde guerre mondiale. Ceux qui ont servi Hitler contre leurs pays et qui après la déroute se sont enfuis dans plusieurs pays dont la Bolivie.

 Klaus Barbie, « LE BOUCHER DE LYON »

 Hans Ertl, caméraman du Troisième Reich, qui est arrivé à collaborer avec des groupes de gauche en armes. Sa fille est morte en combattant pour l’ELN.

 «  Oustachi  »  : une organisation criminelle rejetée même en Argentine, mais admise en Bolivie.

 ADN, Action Démocratique Nationaliste, qui a été la version bolivienne du fascisme. Ses couleurs noir, blanc et rouge sont une allusion claire aux couleurs allemandes.

 La colonie yougoslave, qui agglomérait serbes, croates, bosniaques, albanais et macédoniens, sans aucune distinction.

Durant l’année 1971 ces cercles arrivent au pouvoir grâce à un colonel de l’armée, d’ascendance allemande, Hugo Banzer Suárez.

La colonie yougoslave n’était pas considérée comme réactionnaire. La plupart de ses membres ont occupé des charges administratives dans les universités. Beaucoup d’entre eux ont même rejoint différents groupes armés, (Ivo Stambuck, Oruro)

Une fois la Yougoslavie dissoute les Croates boliviens ont joué un important rôle dans la Guerre de Sécession de la Yougoslavie en ayant obtenu que d’importantes livraisons de matériel de guerre destinées à l’Armée Nationale de la Bolivie soient détournées avec l’aide du Consulat bolivien d’Hambourg vers la Croatie. Où un parent de Jaime Paz dirigeait le Consulat. Étant donné ce scandale le Consulat a dû fermer presque pendant une année.

Le groupe croate est l’un des plus actifs dans le processus de désintégration de la Bolivie. Il a promu la création de plusieurs groupes sécessionnistes, dont le plus actif est la « Nation Camba ». Ils reprirent le symbole d’une demi-lune, en allusion à la demi-lune Croate, qui durant l’année 1482 s’est constituée dans le dernier bastion de l’Europe contre l’expansion de l’Empire Ottoman. Cette fois une demi-lune défendra la « civilisation » contre les ennemis de la globalisation et du progrès, les Kollas, peuple indigène des hauts plateaux.

Sa motivation de lutte se réduite au racisme « antikolla » et n’est ni rationnelle ni logique. Ils sont organisés autour de l’UJC, (Union Juvénile Cruceñista), dans des cellules de quartier, la plupart à Santa Cruz (75) et Montero (20). (Ils ont progressé à Tarija, Beni, Pando et Cochabamba)

Les Italiens

Un autre important groupe de fascistes qui est arrivé en Bolivie fut celui des italiens. Durant les années 70, la Bolivie s’est trouvée mêlée à une série de problèmes de la guerre froide secrète. L’exécution de « Toto » Quintanilla, le Consul de Bolivie à Hambourg par Mónica Ertl avec l’aide de révolutionnaires italiens a conduit à la collaboration de l’intelligence bolivienne avec les services secrets et les fascistes italiens. Conséquence de cette collaboration sont arrivés en Bolivie personnages comme Diodato (Marco Marino) et d’autres fascistes italiens, suspects de nombreux actes terroristes en Italie. Tous nous savons que Diodato a formé des unités spéciales dans l’armée bolivienne. Commandos d’action immédiate, unités de franc-tireurs, commandos de « neutralisation silencieuse », etc. Diodato s’est marié avec une des nièces de Banzer.

Les Américains

Une autre force étrangère d’importance est la présence étasunienne. Il y a trois types de forces différentes stationnées dans le pays. Des Groupes de boliviens, ex-membres des forces répressives, peu fiables et d’action limitée ; des résidents latinoamericains comme sources d’information, majoritairement des gens d’affaires et des groupes d’Action Rapide, y compris de très nombreux camouflés entre «  menonitas « et résidents argentins.

Les Militants du « croissant » :

 Mirtha Quevedo Acalinovic : elle suit au pied de la lettre les ordres de Gonzalo Sánchez de Lozada qui a obtenu de transformer le MNR dans un groupe sans forme ni contenu, en faveur des transnationales du pétrole et du pillage de la Bolivie.
 Andres Petricievic  : qui en peu de temps s’est transformé en banquier, agro-industriel, constructeur et l’un des plus grands propriétaires terriens tant dans l’est comme l’ouest de la Bolivie, principal promoteur du croissant. Il a été ex ministre de transports de Paz Estenssoro et a fait fortune dans la construction de plusieurs routes et l’actuel bâtiment du Palais de Télécommunications.
 Svonko Marincovic  : On dit que quand il a été préfet de Santa Cruz, sur ordre du dictateur Banzer on lui a attribué environ 300.000 hectares proches de Puerto Bush. Ses liens avec des entreprises comme EBX sont évidents depuis ces derniers mois. Il a été président de la CAINCO.
 Branko Marincovic : Chef d’une entreprise d’élevage qui possède des terres illégales dans ce département, a accompagné les gouvernements de Jaime Paz, Gonzalo Sanchez et Hugo Banzer.

Le Comité pro Santa Cruz

La face visible est la direction de l’organisation politico-patronale Comité Pro Santa Cruz (CPSCZ), conduite par Germán Antelo.

Gonzalo Sanchez de Lozada. COMSUR

Membre du CFR des Etats-Unis. De nationalité étasunienne, il a fait son service militaire aux Etats-Unis. Réfugié à Miami après sa démission comme président de la Bolivie. Propriétaire d’innombrables mines et autres propriétés à titre personnel, associé ou comme actionnaire d’entreprises transnationales. Il s’est approprié, par l’ influence de ses parents, la mine « Porco » et avec la relocalisation de la mine « Colquiri ». Actionnaire de « Don Mario », « Inti Raymi », « San Cristobal », etc.

Son frère Antonio Sánchez de Lozada, a été nommé Contrôleur de la République.

Jorge « Tuto » Quiroga

Membre du CFR des Etats- Unis. Il a étudié aux Etats-Unis. Héritier d’ADN. Il a des intérêts directs dans la Banque Mercantil de Bolivie.

Les Entreprises pétrolières transnationales

PETROBRAS, (qui est filiale de BRAS), British Petroleum, Total et British Gaz, associées avec Repsol - YPF dans le Consortium Pacific LNG… Ont formé un syndicat dont le siège est à Santa Cruz, la « Cámara de Hidrocarburos » (Chambre d’Hydrocarbures).

L’Union Juvénile Cruceñista et ses succursales (Tarija ; Calme ; Beni et cbba)

Des groupes de choc, de « jeunes », bambins d’Equipetrol, « camba-collas », lumpens et d’autres. ils sont la chaire à canon pour faire respecter les PARO-SECUESTROS du Comité Civique de Santa Cruz.

La FUL - Santa Cruz

Comme la FUL, des centaines d’organisations de base sont contrôlées par l’UJC ou des militants de la « Nation Camba ». N’oublions pas que dans le dernier conflit sur le Mutun [1], la FUL a ouvertement exhibé des armes pour menacer le gouvernement d’Evo Morales.

La presse crucegna

Des journaux comme «  El Deber » , «  El Mundo », «  El Nuevo Dia », des chaines TV comme UNITEL , GIGAVISION et une centaine de stations de radio sont la propriété directe de « chefs d’entreprise crucegnos » et reproduisent quotidiennement l’idéologie de la « Nation Camba » et de l’« Autonomie » et sont les colonnes vertebrales de la guerre médiatique contre le gouvernement. UNITEL appartient à la famille Monasterios (Propriétaires terriens). À ceci s’ajoute la presse transnationale comme le Groupe PRISME d’Espagne qui a des intérêts dans le pétrole.

Les propriétaires terriens

Ce ne sont pas plus de 100 familles qui possèdent des millions d’hectares aptes à la production. Ils sont chargés d’organiser les groupes de choc pour faire face aux indiens et éviter que le Mouvement sans Terre agisse. Dans ce groupe on peut ajouter tous ceux qui exploitent du bois et des pierres semi précieuses dans le Gaiba : La Bolivianita.

Les loggias

Les loggias à Santa Cruz, se sont appropries des Coopératives d’Electricité CRE, agua SAGUAPAC, des téléphones COTASet depuis là déploient leurs tentacules invisibles en cooptant des professionnels, chefs d’entreprise, dirigeants syndicaux, dirigeants politiques afin de contrôler les espaces de pouvoir de la région.

En ce moment ces organisations secrètes ont conçu en outre un nouveau plan et il s’agit de s’approprier des espaces culturels et d’éducation, et pour cela ils ont bâti un plan stratégique d’« aide » à la culture, les festivals, soutien à la recherche, publications de livres, etc. Ils comptent évidemment sur une équipe de professionnels qui travaillent principalement pour la FONDATION NOVA créée par COTAS.

Ensuite nous détaillons la liste de quelques membres des loggias « TOBOROCHI » et « CABALLEROS DEL ORIENTE » selon le livre de Reymi Ferreira « Las Logias à Santa Cruz » 1994 :

Logia Toborochi
 Juan Carlos Antelo Salmón
 Guillermo Aguilera Ramírez
 David Antelo Gil
 Percy Añez
 Alejandro Aguilera Ramírez
 Edgar Arteaga
 Luís Bravo Hurtado
 Walter Balcázar
 Bernardo Canario
 Guido Chazal Palomo
 Nataniel Paz Jordán
 Víctor Hugo Rau Eyzaguuirre
 Mario Rioja
 Diógenes Ureña
 Jorge Valdez
 Rony Velarde

Logia Caballeros del Oriente
 Lorgio Fleig Arias
 José Luís Vélez Ocampo
 Wilmar Stelzer
 Alfonso Moreno
 Héctor Justiniano
 Freddy terrazas Salas

Notes à la marge.

Il est nécessaire de faire remarquer qu’il existe des différences entre les « loggias » crucegnas et les loges traditionnelles maçonniques. Les premières ont comme seul objectif de monopoliser des espaces de pouvoir politique et économique et assument, dans une grande mesure, un rôle de type raciste et excluant, plus que tout devant ce qu’elles appellent « l’asservissement Kolla ». Curieusement, elles ne disent rien quand l’« asservissement » est d’origine étrangère. « La Nation Camba » et le « Comité Civique » sont actuellement, leurs instruments politiques.

Des loggias maçonniques elles, adoptent seulement la forme et reproduisent jusqu’à des rites qui, hors de contexte, sont constitués par de ridicules cérémonies d’obédience, etc. Leur « rayon d’action » ne se limite pas aux Coopératives (même si on trouve là leur noyau de base), elles ont étendu leur influence à des partis politiques, des médias et, comme indiquait l’auteur, même quelques syndicats, au profit des caudillos et bureaucrates du moment.

Le Groupe « Nation Camba [2] »

 Carlos Valverde Barbery  : C’est, comme il est dit communément, le « pouvoir derrière le trône ». Auteur de diverses publications dans lesquelles il développe son idéal raciste, c’est la base idéologique dans laquelle on affirme les thèses de la Nation Camba et son mouvement en général. Connu comme militant phalangiste (bien que la Nation Camba refuse de l’admettre) au temps des dictatures étant donné son « efficacité » comme paramilitaire, Carlos Valverde Barbery a été ministre de Banzer.
 Sergio Antelo  : Architecte et ex-maire de la ville. C’est la tête la plus visible actuellement de la Nation Camba. Infatigable (et imbuvable) exposant la panoplie pseudo idéologique de la Nation Camba dans toutes les occasions qui se présentent. Il ne peut pas éviter d’inclure, chaque trois mots, son intention d’arriver à l’utilisation de la force pour « défendre les desseins sacrés » de notre région. Et aux loggias qui pillent nos coopératives, il ne leur adresse même pas un demi-mot.
 Carlos Dabdoub Arrién : connu médecin crucegno d’origine arabe. Son récent intérêt dans des questions « historiques » le transforme, avec d’autres membres de Nation Camba, le « soutien historique » de ce mouvement. Ne cessent pas d’être intéressant ses appréciations personnelles relatives aux loggias. Il s’est transformé d’un de ceux « scribes » de Nation Camba. C’été comme porte-parole du Comité Civique que la démonstration, une fois de plus, que ceux du Comité Civique, de la Nation Camba et des loggias ils sont tous la même chose.
 Paula Pena  : Jeune professionnelle, issue d’une famille d’immigrants allemands, éduquée avec de stricts principes et influencée par le régionalisme de son père, le fameux dirigeant sportif Edgar Galet Gutierrez, et de son oncle Aldo Galet, partisan enthousiaste de la « Nation Camba ». Diplômée d’Histoire à l’Université Catholique d’Uruguay, enseignant à l’Université Étatique de Santa Cruz, là où on la connaît comme « la Général » par son caractère dictatorial et pour ne pas permettre la confrontation d’idées avec sa pensée et son interprétation de l’histoire, surtout régionale. Une de ses références favorites qu’elle distribue depuis sa chaire est le livre « Mein Kempf » d’Adolphe Hitler. Elle a écrit le livre « La Permanente Construcción de lo Cruceño » (La Permanente Construction du Crucegno pour aider à consigner les bases de la formation de l’organisation Nation Camba) ». Grâce à son attachement avec les « groupes de pouvoir » elle a été projetée comme le référent régionae pour diffuser la vision de la Nation Camba sur l’« histoire » de Santa Cruz, présentée aux médias sous l’étiquette d’« historienne », mais depuis le temps qu’elle fait des incursions en politique, c’est-à-dire être de « Nation Camba » bien que honteuse, elle le dissimule, sa chance d’être réellement historienne a du plomb dans l’aile. En résumant, elle fait un travail de soutien idéologique et c’est la voix de la pensée des loggias qui depuis le Comité Civique pro Santa Cruz est projetée.

Les Alliés naturels

Les préfets Cochabamba, Santa Cruz, de La Paz, Beni, Pando et Tarija, Ces groupes qui sont les émanations du pouvoir créées par la Révolution de 52 et les partis traditionnels « diminués en nombre de vote » mais avec suffisant pouvoir car transformés en « Organisations des citoyens », ils ont la tâche d’empêcher que prospère le gouvernement d’Evo Morales et que l’Assemblée Constitutiante eéchoue. Dans sa conception on perçoit l’usure de Tuto Quiroga et le renforcement de Manfred Reyes Villa.

Ces 6 préfets ont créé un syndicat de préfets et se sont rendus ensemble aux Etats-Unis et pas précisément pour faire du tourisme.
leur première action est de coopter toutes les organisations de base possible. Dirigeants des Transport, d’OTBs, Mairies (Quillacollo, Socaba, Cotoca, etc.), pour construire une base sociale qui plus tard soutiendra dans les rues le projet sécessionniste de la Bolivie.

Note :

Notes

[1El Mutún est l’un des gisements de fer et de manganèse les plus importants au monde. Situé dans la province de Germán Busch dans le département de Santa Cruz en Bolivie

[2Peuple indigène des plaines amazoniennes boliviennes

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