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20 décembre 2014

Evo Morales :
Les Etats-Unis interfèrent à coups de « putshs » économiques

 

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Dans une interview à RT (Russia Today), le président bolivien Evo Morales, affirme que les agressions économiques envers le Vénézuela et l’Argentine sont ressenties comme des attaques menées contre l’Amérique Latine et les Caraïbes tout entiers. « Aujourd’hui, comme ils ne peuvent plus manipuler les gouvernements à coups de putshs militaires, ils en viennent aux sanctions économiques », assure-t-il.

Morales a durement critiqué les autorités usaméricaines du fait de leur ingérence, sous forme de sanctions, dans les affaires d’autres pays. Le président bolivien a regretté qu’Obama « s’imagine vivre il y a 500 ans ».

« Obama devrait plutôt s’employer à faire approuver de nouvelles lois, pour en finir, par exemple avec la peine de mort. Il ferait mieux d’adopter de nouvelles mesures pour éradiquer la discrimination », suggère-t-il au représentant des Etats-Unis.

« Aujourd’hui, comme ils ne peuvent plus manipuler les gouvernements à coup de putshs militaires, ils en viennent aux sanctions économiques », soutenait le leader bolivien. Morales s’est également montré persuadé que « Les Etats-Unis manipulent le prix du pétrole à la baisse pour, économiquement parlant, affecter le Vénézuela et la Russie ».

Le leader sudaméricain affirmait ainsi que de telles « politiques d’agression » s’évertuent à « nous soumettre, nous dominer politiquement et nous dépouiller économiquement ».

« Nous choisissons la complémentarité et la solidarité »

Par ailleurs, le président bolivien a souligné que pour les pays de l’Unasur et du Mercosur en particulier « il est important que l’intégration commerciale passe par des politiques claires de complémentarité et de solidarité ».

Il a également insisté sur le fait que « nous ne partageons pas vraiment le libre-échange », car « le libre-échange est synonyme de compétitivité, non de complémentarité ». De concurrence et non de solidarité ».

« Le modèle de Mexico est un fiasco ; le libre-échange l’a pillé. C’est cet accord de libre-échange qui l’a détruit. Ce problème nous préoccupe beaucoup et nous ne voulons pas que les pays de l’ALBA (Alianza Bolivariana para los Pueblos de Nuestra América), ceux du Mercosur ou de l’Unasur soient victimes d’un libre-échanche préjudiciable à nos peuples », insiste-t-il.

RT. Moscou, 18 décembre 2014

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