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25 de julio de 2010

Le problème n’est pas l’insurrection colombienne pour l’Amérique Latine

 

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Mais le pétrole et le coltan du Venezuela. L’eau douce et la biodiversité de la Triple Frontière. La coca et le lithium de la Bolivie [comme fut le cuivre du Chili (El Correo)]. Mais pour s’emparer à nouveau de ces ressources, pour raser les avancées démocratiques et progressistes dans la région où le Venezuela « bolivarien » est le moteur principal.

Le gouvernement de l’ oligarchie mafieuse colombienne dirigé par le gouvernement des Etats-Unis cherche aujourd’hui 24 Juillet 2010, à désarmer les guérilleros colombiens : C’est exactement le même discours qu’en 1963 c’est-à-dire il y a 47 ans, Álvaro Gómez Hurtado a dit quand il essayait de justifier au dit congrès de Colombie, le bombardement contre 48 misérables paysans de Marquetalia: « En finir par les armes avec les républiquettes indépendantes que les communistes ont à Marquetalia , Riochiquito et Guayabero ! »

D’Impérialisme yanqui et ses cipayes [collabos] colombiens, est –il aujourd’hui 23 juillet 2010 plus près de « désarmer » au moyen d’armes les paysans de la Colombie accusés il y a 46 ans du suprême délit d’être communistes ? C’est évident que Non ! Le conflit actuel social et armé colombien actuel qui aurait pu se résoudre avec 47.000 pesos de l’époque en rendant aux paysans de la région quelques « cochons et volaille » comme ils l’ont sollicité par écrit, a désormais acquis une dimension et une étendue, alors inimaginable, et même a débordé des frontières comme le président Chavez même et d’autres voisins le vérifient.

En Colombie c’est bien connu, ce ne sont pas été les exploités et les opprimés ceux qui ont imposé la forme de lutte, ce fut l’Empire qui l’a imposée avec son « Plan Laso » [Latin American Security Operation], ses bombes et une armée marionnette comme la Colombienne. Et peu après, avant l’impossibilité de permettre la vraie Démocratie participative et populaire, elle a exterminé 4.000 cadres d’un Parti légal comme l’Union Patriotique.

Mais en plus : Qui a fait débordé le conflit et l’a sorti des frontières ? Sont-ce les paysans et les travailleurs colombiens qui ont militairement attaqué les forces armées des pays voisins ? Ou sont-ce les Forces armées USA-colombiennes, dans leur stratégie régionale pour les exterminer et pour s’emparer de leurs terres avec le crac de prendre l’eau au poisson, qui ont essayé par tous les moyens d’ « impliquer » les armées voisines en les obligeant à devenir les « enclumes » du marteau Impérial colombien, et ils ont « macartisé » ou diabolisé comme des auxiliaires et complices des terroristes, tous ceux qui n’ont pas accepté cette stratégie humiliante impérialiste, comme le commandant Chávez lui même, le peuple vénézuélien et d’autres peuples frères sont en train de le vérifier ?

C’est possible que les guérillas colombiennes ne soient pas devant une prise imminente du Pouvoir. Mais aussi on peut se demander : Est-ce qu’ils sont plus loin qu’en 1964, quand ces 48 paysans armés de fusils de chasse et de machettes, ne visaient la prise d’aucun Pouvoir, mais simplement, d’EXERCER LE SACRO-SAINT DROIT À LA LÉGITIME DÉFENSE, devant une extermination qui leur est tombée des cieux sous forme de Napalm, d’ agent orange et de phosphore blanc, jeté par des avions identifiés comme US Navy ? C’est évident qu’ils ne sont pas non plus aussi loin que l’on a supposé.

L’État dépendant de la Colombie ou « enclave Impériale yanqui », dans sa longue guerre d’extermination contre les travailleurs qu’ils soient de la ville ou de la campagne, qu’ on a toujours diabolisé ou accusé d’être communistes ou terroristes, bien qu’il ait porté des coups militaires à la guérilla, ce qui est logique dans toute confrontation militaire, a AUSSI connu de durs échecs militaires et surtout a souffert d’une terrible usure nationale et internationale, qui le maintient dans de grandes difficultés de toutes sortes. De plus, il a du enlever devant tout le Monde, le masque de légitimité et de légalité avec laquelle il s’est toujours couvert ou dont les médias l’ont couvert ; devant recourir à jouer la dernière carte du Fascisme narco-paramilitaire des Faux Positifs d’Uribe Vélez-Santos, et qui aujourd’hui commence à voir horrifiée la Communauté Internationale, devant la Fosse de la Macarena (Meta).

Et cette contradiction, celle que précisément les cipayes et leurs maîtres ne veulent reconnaître d’ aucune façon : Il n’y a pas de conflit et par conséquent la guérilla, devenue une simple menace terroriste ne peut pas prendre le pouvoir, mais ils n’ont pas pu non plus l’exterminer ou la désarmer, malgré la « fin des fins »qu’annonce, tous les jours, le Padilla de Léon du moment.

Tant qu’existent les bases militaires gringas sur le territoire colombien, celles-ci seront toujours utilisées comme fer de lance, contre tout pays voisin (n’importe lequel) qui essaie de sortir de l’orbite Impériale. Qu’il y aient des guérillas ou non en Colombie. Que les guérilleros soient armés ou non.

Le problème n’est pas l’insurrection colombienne. Mais le pétrole et le coltan du Venezuela. L’eau douce et la biodiversité de la Triple Frontière. Le coca et le lithium de la Bolivie. Mais pour s’emparer de nouveau de ces ressources, pour balayer les avancées démocratiques et révolutionnaires dans la région où le Venezuela « bolivarien » est le moteur principal.

Le conflit social armé de la Colombie est déjà devenu un sujet interne au Venezuela et peut-être à d’autres pays, et tant que celle-ci existe, elle sera le PRÉTEXTE de l’Impérialisme pour une agression, qu’elle soit armée ou désarmée, contre le processus révolutionnaire, démocratique et souverain du brave Peuple vénézuélien.

S’il n’y avait pas de guérilla d’autres causes ou prétextes seraient inventés. Quand le président Theodore Roosevelt a dit au début du XXe Siècle dans le comble de son arrogance Impérialiste : « I took Panama » et il l’a prise. Où étaient les groupes de guérilleros communistes de la Colombie qui lui servaient de prétexte pour justifier l’invasion ? Est-il nécessaire de citer les innombrables invasions des Marines US en Amérique latine, Mexique, Cuba, Haïti, Nicaragua, ou Guatemala, quand n’existaient pas encore les groupes de guérilleros communistes ou Castro-communistes en Colombie ? Quand en 1945, le gouvernement des Etats-Unis pour imposer son hégémonie impérialiste mondiale, a jeté les bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki, en Colombie personne ne rêvait de guérillas d’aucun type !

En résumant : pour « rétablir » les relations diplomatiques entre les frères du Venezuela et de la Colombie, que cela soit avec Uribe, ou avec Santos, ou avec Vargas Lleras, ou avec Petro, ou avec Mokus, ou avec qui sera le gouvernant de la Colombie, maintenant ou à l’avenir, il est nécessaire PRÉALABLEMENT de résoudre deux petits problèmes ou pré-conditions requises, que les cipayes et les maîtres accepteront très difficilement:

 1 - Le sujet des bases gringas en territoire colombien
(Le contrat bâtard Brownfield-Uribe est inconstitutionnel).

- 2 - Indispensable trouver une Solution Politique au conflit social et armé colombien
(désormais vénézuélien) compatible avec les intérêts populaires et souverains de la République bolivarienne du Venezuela.

L’entêtement irrépressible, peut-être, de détruire ou désarmer les guérillas colombienness actuelles, découle de la prévision que se font les stratèges de l’US Army, du rôle que les guérilleros colombiens peuvent avoir avec leur expérience accumulée dans la guerre de guérilla, devant une éventuelle invasion étrangère au Venezuela.

C’est à penser : Non ?

Traduit de l’espagnol pour El Correo par : Estelle et Carlos Debiasi

ANNCOL. Colombie, 25 Juillet 2010.

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