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Le Brésil a besoin 20.000 ingénieurs. Est-il survenu le moment où les Européens commencent à émigrer à la recherche d’un travail ? Le Financial Times aborde cette question et considère que chercher un emploi ailleurs serait une bonne solution, par exemple, pour les milliers de chômeurs espagnols et portugais, et en même temps l’ occasion de rééquilibrer l’économie mondiale [et surtout d’éviter une explosion sociale européenne].
Les processus migratoires se sont érigés en puissante force de croissance dans l’histoire de l’humanité, affirme le Financial Times dans un article dans lequel il encourage les jeunes Européens qui ont de l’ambition de devenir, au moins pendant un temps, des travailleurs migrants en faisant leurs valises en direction des pays émergents qui ont des besoins en capital humain.
De la même façon qu’il y a 100 ans des européens entreprenants, il se peut qu’est arrivé le moment d’essayer de faire Les Amériques. Des économies émergentes comme le Brésil ont besoin de main-d’oeuvre et le Financial Times souligne que ce serait une option parfaite pour des portugais et des Espagnols, des travailleurs de pays qui ont un taux de chômage élevé.
La migration de jeunes Européens vers d’autres pays à la recherche d’un travail n’est pas un phénomène nouveau. Cependant, jusqu’à présent, la norme fut que des lieux plus proches comme le Royaume-Uni étaient ceux qui accueillaient le plus grand flux d’entre eux.
Dans ce sens, le journal indique que, par exemple, selon le chef des Investissements et Affaires brésiliens, Paulo de Sousa Oliveira, le Brésil a besoin de couvrir 20 000 postes d’ingénieurs. Pourquoi ne pas regarder alors vers l’autre côté du fleuve à l’heure de chercher un travail ?
De Sousa Oliveira indique que cette migration de main-d’œuvre peut aussi s’avérer très avantageuse pour les nations d’origine du travailleur, après avoir baissé la pression sur leurs marchés du travail respectifs et favorisé l’envoi d’argent vers leurs lieux d’origine, comme pendant des décennies, l’ont fait, les Latinoaméricains qui cherchaient [meilleure] fortune dans la vieille Europe.
Bien qu’il n’existe pas de données précises, l’agence Reuters indique que près de 328.000 portugais ont déjà un permis de travail au Brésil, ce chiffre ayant progressé de 50.000 personnes durant la dernière année.
En plus des jeunes Européens, des jeunes étasuniens, pourraient chercher de nouvelles opportunités de travail en dehors de leurs pays. En plus du Brésil, l’Inde est un autre des marchés potentiels récepteur de main-d’œuvre.
El Economista. Espagne, 17 juin 2012.
Traduit de l’espagnol pour El Correo par : Estelle et Carlos Debiasi
El Correo. Paris, le 17 juin 2012.
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