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3 de noviembre de 2005

Le "Sush" existe aussi en Amérique latine

por Leonardo Moledo

 

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Il faut s’imaginer comme ils doivent être préoccupés Bush et sa bande de magnats assassins par les manifestations organisées dans leur encontre. Il est probable qu’ils ne puissent pas dormir et protestent en rêve à cause du contre sommet qu’organisent les ONGs d’un territoire que nous appelons Amérique latine et sa majesté impériale, Amérique du Sud, dans une arbitraire division en deux parties du continent, Sud et Nord Amérique, séparées par le canal de Panama.

Et en s’étant réservé, soit dit en passant, le nom "Américains" pour eux-mêmes comme cela figure dans tous les livres espagnols, qu’on doit supporter assez fréquemment dans le jargon quotidien de toute l’Amérique latine : alors si ce sont eux les Américains, pourquoi ne doivent-ils pas utiliser toute l’Amérique à leur guise ? Quel sens cela a t’il de protester pour la présence du Président Américain à Mar del Plata ? Ce serait comme protester parce que le Président Américain visite le Texas, à propos, un territoire carrément volé au Mexique.

Il faut reconnaître que, en dépit de la politique isolationniste que les Etats-Unis d’Amérique ont suivie particulièrement et paradoxalement propre aux républicains - puisque les démocrates sont ceux qui sont intervenus dans la Première Guerre Mondiale - Wilson -, dans la deuxième - Roosevelt -, et dans celle de Vietnam - Kennedy - la vocation impériale en ce qui concerne sa cour arrière - il y a eu plus de cent interventions militaires américaines en Amérique latine, ne l’oublions pas -, est très, mais très antérieure à la doctrine Monroe : "L’Amérique aux Américains" ; depuis le premier Congrès Continental de Philadelphie, en 1774 et aux débuts de l’Indépendance, se sont les Etats-Unis d’Amérique, tel que, sans ajouter aucune référence géographique, ce qui a transformé la doctrine Monroe en simple évidence, dans une tautologie, qui mettait le continent entier, cette fois en effet au complète, à leur merci.

Le système de sécurité établi à Mar del Plata, avec des clôturés démesurées dignes de la Base de Guantánamo, des passeports internes, des congés dans les écoles et les bureaux des services publics, des avions argentins et yanquis volant à différentes hauteurs, et des bateaux de guerre bercés doucement dans l’immense mer, produit une terrible sensation d’obséquiosité.

En effet, cela dépasse de beaucoup ce qui pourrait, peut-être un peu archaïquement, être appelé "l’esprit républicain". Personne ne peut croire que cela a été établi pour protéger Lula ou le Président d’Honduras ; il est clair que cela se concentre exclusivement sur la personne de Bush. Mais il est aussi clair que le corps d’un président, qu’il faut protéger comme s’il était un dieu, n’a pas dans des systèmes républicains la même valeur que dans les monarchies postmédiévales du XVIè au XVIIIè Siècle, dans lesquelles le corps, la chaire et le sang du roi incarnaient le droit divin, et étaient légalement divins, bien que quelques rois aient été assassinés, comme Enrique IV de France en 1610. Dans les systèmes de monarchies constitutionnelles les rois compte que pour le « people » ou la frime, et on s’occupe avec le poids des « princesses » ; dans les systèmes républicains et démocrates, subir des attentats ou des manifestations à son encontre fait partie du métier.

Et Bush est un président démocratique et il a été démocratiquement et de façon républicaine réélu, puisque la première élection avait été hautement douteuse, face à des candidats un peu plus civilisés comme Kerry. C’est-à-dire, que Bush est républicain et non monarchique. Il ne gère pas le monde par mandat divin, bien qu’il l’ait insinué parfois, mais par l’arrogance indubitable que donne la force, le déséquilibre technologique, la richesse énorme, mais aussi par le vote des citoyens des Etats-Unis.

La richesse énorme et la technologie que tant de latino-américains cherchent; et il serait intéressant, en ce sens, que le contre sommet des peuples ne se limite pas seulement à émettre des protestations et des plaintes, absolument justes et raisonnables, ou s’auto satisfasse avec des manifestations et des ruptures inutiles de vitrines; qu’il prenne quelques moments de réflexion pour se demander, sans recourir à des slogans ou à des réponses simplistes, entre autres, pourquoi le pays contre lequel il manifeste est celui où des centaines de millions de latino-américains veulent émigrer pour que Bush les préside et, où il ne peuvent aller parce que très "démocratiquement" on leur ferme les frontières et on les chassent comme des animaux.

Traduction de l’espagnol pour El Correo de: Estelle et Carlos Debiasi

Página 12. Buenos Aires, 3 novembre 2005

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