Portada del sitio > Los Primos > Brasil > Le Brésil prie instamment Israël de changer de registre et d’inclure Téhéran (…)
L’Iran fait partie du Moyen-Orient
Le président israélien, Shimon Peres, a demandé à son alter ego brésilien "d’allumer une lumière pour la paix dans notre région". Lula l’a exhorté à inclure Téhéran dans les conversations. Ahmadinejad se rendra prochainement à Brasilia.
Página 12 . Buenos Aires, le 12 Novembre 2009.
Le conflit du Moyen-Orient est arrivé au Brésil. Le président iranien Mahmud Ahmadinejad se rendra en visite officielle dans ce pays sud-américain dans quelques jours. Mais Shimon Peres, le dirigeant israélien, l’a devancé et hier a rencontré Luiz Inacio Lula da Silva à Brasilia. Peres a demandé à Lula d’oeuvrer pour obtenir la paix avec les palestiniens. « Venez, monsieur le président, et allumez une lumière pour la paix dans notre région », lui a-t-il dit. Mais, en même temps, le vieux leader israélien a demandé au brésilien comment était possible de concilier son amitié avec Israël et ses liens avec le régime de Téhéran. Dans une conférence de presse conjointe, Lula a accepté l’invitation et, à son tour, a défendu la venue d’Ahmadinejad.
« Nous n’avons pas de veto pour parler avec qui que ce soit, d’autant si dans cette conversation un mot est obtenu, celui qui peut contribuer à construire une paix durable au Moyen-Orient », a répondu le président sudaméricain. « Il est nécessaire de dialoguer davantage et de chercher plus d’interlocuteurs qui veulent participer à un accord de paix. Ceci ne se construit pas si on ne converse pas avec toutes les forces, politiques et religieuses, tant avec celles qui veulent la paix qu’avec celles qui s’opposent à elle », a-t-il expliqué. Et il a conclu : « s’il n’en est pas ainsi, nous transformerons le processus de la négociation en groupe d’amis dans lequel tous sont d’accord et la paix ne sera jamais possible".
Peres a rencontré Lula le deuxième jour de sa visite d’État - la première d’un président israélien ce pays sudaméricain en quarante ans - qui a commencé mardi et comprenait un discours devant le Congrès réuni en une séance extraordinaire conjointe de ses deux chambres. Devant la réunion plénière des parlementaires, l’homme du Moyen-Orient avait demandé au Brésil de condamner le terrorisme international. "Le Brésil doit utiliser une voix claire pour se manifester contre le terrorisme et les menaces contre l’intégrité de l’État de l’Israël », avait dit le chef d’État. « Le Brésil répudie le terrorisme international », fut la réponse officielle du corps Législatif.
Hier, après leur entretien privé de plus de deux heures, les deux présidents ont signé quelques accords bilatéraux, dont un sur l’extradition. Cependant, le sujet central du dirigeant Israélien fut le conflit avec les palestiniens.
« Vous savez qu’il n’y aura pas de paix sans concessions politiques », Lula lui a lancé. Peres a répliqué et affirmé que son pays est disposé à parvenir à un accord avec les palestiniens en échange de la sécurité. « Nous sommes prêts pour une paix imparfaite, avant une poursuite parfaite du bain de sang et de la guerre. La chose unique que nous demandons consiste en ce que les leaders palestiniens garantissent la sécurité », a assuré le leader octogénaire.
Cependant, en se référant au sujet des colonies israéliennes dans les territoires occupés de la Cisjordanie, Peres n’a pas caché les limitations de sa proposition. « L’offre d’une négociation israélienne inclut la suspension de la construction de nouvelles installations, la fin du financement pour ces constructions, la fin des confiscations de terrains et le démantèlement des installations illégales », a-t-il précisé. « Mais dans les colonies déjà existantes, il sera difficile d’assurer un gel. Dans une installation, si un couple décide de se marier, il voudra construire sa maison. S’il y a des enfants, il faudra avoir des jardins d’enfants. On ne peut pas garantir que ceux-ci ne seront pas agrandis », s’est-il expliqué.
Aujourd’hui Peres se déplace à San Paolo pour rencontrer des entrepreneurs et demain il sera à Río de Janeiro. Néanmoins, après son départ, l’agenda brésilien sur le Moyen-Orient continuera d’être chargé. Avant l’arrivée d’Ahmadinejad le 23 novembre prochain, le président de l’Autorité Palestine (AP), Mahmud Abbas, foulera le sol brésilien. « Monsieur Abbas se rendra au Brésil le 20 novembre. Les détails de l’agenda et même la ville aura lieu la visite est encore préparation », a annoncé hier Celso Amorim, le ministre des affaires étrangères brésilien.
De plus, Amorim a confirmé l’un des sujets dont on débattra avec le leader palestinien. Selon le chef de la diplomatie brésilienne, le président Lula essaiera de convaincre Abbas de se présenter à sa réélection aux prochaines élections de janvier 2010.
Il y a quelques jours seulement, Abbas avait dit qu’il ne chercherait un autre mandat à la tête de l’AP face au manque de résultats avec les Israéliens et à l’intransigeance du mouvement islamiste Hamas. « Le Brésil est intéressé à la stabilité du Moyen-Orient et c’est pourquoi il appuie la réélection du président de l’AP", a exprimé Amorim.
El Correo : Rien n’a filtré sur la position d’Israël face au coup d’Etat en Honduras, ni de la participation non officiel à la guerre civil colombienne, ni son vote contre Cuba à l’ONU.
Israël étant le seul pays à soutenir Micheletti, Uribe et le blocus à Cuba avec les Etats-Unis et deux minuscules Etats du Pacifique.