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El Correo, 7 de junio del 2005
Le Congrès bolivien devait se réunir ce mardi 7 juin pour désigner un successeur au président Carlos Mesa, qui a démissionné après 20 jours d’agitation sociale, sur fond de pressions des secteurs populaires partisans de la nationalisation du gaz.
Mardi matin, la Bolivie était dans l’attente de la confirmation de la réunion des 157 membres du Congrès, qui doivent se prononcer sur la démission de M. Mesa et désigner son successeur.
Carlos Mesa avait succédé en octobre 2003 à Gonzalo Sanchez de Lozada, qui avait quitté la présidence et fui aux Etats-Unis après une révolte populaire.
Selon la Constitution, le président du Sénat et vice-président, Hormando Vaca Diez, doit être en principe désigné président. Ce dernier a estimé que le Congrès ne pouvait siéger sous la pressions des manifestants. "Pour fonctionner, le Congrès a besoin d’un scénario avec des garanties non seulement pour les parlementaires, mais aussi pour les Boliviens afin que la décision du Congrès soit prise sans aucune pression de quelque sorte", a-t-il dit.
M. Vaca Diez est le premier dans la chaîne de la succession constitutionnelle, suivi du président de la Chambre des députés, Mario Cossio, et du titulaire de la Cour suprême, Eduardo Rodriguez. Une partie de la population soupçonne M. Vaca Diez, originaire de la province de Santa Cruz (est), de soutenir les demandes d’autonomie de cette région riche et d’autres zones prospères.
Dans la rue la mobilisation est toujours forte. La principale revendication de la population est la nationalisation du gaz, plus grande richesse du pays actuellement exploitée par les compagnies pétrolières étrangères, Total, Repsol et Petrogas.