Accueil > Les Brèves > Justice pour les victimes de la répression en Argentine de décembre 2001
Dix après la démission de l’ex-président Fernando de la Rúa et la répression qui a causé la mort de cinq personnes autour de la Place de Mai et du Congrès à Buenos Aires, le premier procès sur ces faits devrait débuter en 2012, visant les ex fonctionnaires et chefs de la police de l’époque , l’ex-secrétaire de la Securité Enrique Mathov, l’ex-chef de la Police Fédérale Rubén Santos et les commissaires Raúl Andreozzi et Norberto Gaudiero.
Les faits qui se sont passés autour du 20 décembre 2001. Ils sont poursuivis pour les cinq homicides, 117 cas de blessures, abus d’autorité et violations des devoirs d’un fonctionnaire public. Entre le 20 et le 21 décembre 2001 plusieurs manifestants sont morts durant la répression : Márquez (57 ans) ; Gastón Riva (31 ans) ; Carlos Almirón ( 24ans) et Gustavo Benedetto (30 ans) . Cette répression a fait 34 morts dans tout le pays. Dans la mort de Marquez, sont aussi poursuivis des membres de la Division des questions intérieures de la Police Fédérale, Carlos José López, Eugenio Figueroa, Roberto Juárez y Orlando Oliverio, descendus d’une voiture, habillés de civil, pour dispersé la manifestation.
En ce qui concerne l’ex président de La Rua, le Centro de Estudios Legales y Sociales (CELS) a fait appel de sa relaxe et la Chambre nationale de Cassation aura le dernier mot. Si la décision est annulée, il pourra être poursuivi. Qu’elle qu’en soit l’issue, le procureur a demandé que De la Rúa soit au moins convoqué comme témoin de même que Ramón Puerta et Adolfo Rodríguez Saá.