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samedi 14 novembre 2020

Avis de recherche sur le colonel bolivien Iván Rojas

 

Le colonel Iván Rojas, qui pendant le gouvernement de facto en Bolivie (l’an dernier) est devenu le bras droit du ministre de l’intérieur du dit gouvernement qui s’est illustré par sa politique de répression, est aujourd’hui dans la ligne de mire de la justice et en fuite

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Le parquet de La Paz a émis un mandat d’arrêt contre l’ancien directeur de la Force spéciale de lutte contre la criminalité (Felcc), qui a été convoqué pour témoigner et qu’il ne s’est pas présenté. Les autorités ont perquisitionné à son domicile pour l’arrêter, mais il s’était échappé.

Le procureur général , Marco Cossío, a confirmé le mandat d’arrêt émis contre Rojas, dans le cadre d’une enquête sur les crimes présumés de manquement aux devoirs, d’usage abusif d’influence et de vol aggravé.

Les accusations sont motivées par la certitude que l’officier controversé a brulé le livret militaire de l’ancien président Evo Morales, un document très important en Bolivie.

Cossío a indiqué que des ordres avaient été donnés pour empêcher l’ancien ministre de l’Intérieur, Arturo Murillo, qui fait également l’objet d’une enquête pour corruption et qui est aussi en fuite, de sortir du pays de même que l’ancien vice-ministre, Javier Issa, de quitter le pays.

La situation de Rojas s’est aggravée lundi dernier, lorsqu’un enregistrement est apparu sur les réseaux Internet dans lequel quelqu’un, soi-disant Rojas, a fait part de ses inquiétudes à Issa concernant d’éventuelles actions policières contre lui en raison de la disparition du livret militaire de Morales. Selon des sources journalistiques et policières, Rojas en tant que chef de la Felcc a joué un rôle clé dans la dite judiciarisation de la politique à des fins répressives sous le gouvernement de facto.

En vertu de cela, il aurait « fabriqué » des dossiers pour diverses raisons afin d’ emprisonner des dirigeants et des collaborateurs du Mouvement pour le socialisme (MAS), comme Wilma Alanoca, dont il a saisi un dossier contenant des documents de Evo Morales, y compris le fameux livret militaire.

La plupart de ces affaires ont été rejetées, y compris les accusations contre Alanoca, qui a quitté cette semaine l’ambassade du Mexique, après un an d’asile au siège, avec d’anciens ministres et collaborateurs de Morales.

Prensa Latina. La Paz, le 14 novembre 2020

Traduction de l’espagnol pour El Correo de la Diaspora de : Estelle et Carlos Debiasi

El Correo de la Diaspora. Paris, le 14 novembre 2020.

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