Accueil > Notre Amérique > Je suis un Moraliste sudaméricain !
par
Toutes les versions de cet article : [Español] [français]
Un de me fils en parlant des femmes d’aujourd’hui m’a dit : "Papa, tu-es un moraliste". J’admets qu’il m’a touché, parce que la jeunesse ne se trompe pas beaucoup. Je suis resté pensif et j’ai découvert (grâce à Lacan) que je suis un moraliste. Le président bolivien a suscité ma sympathie quand il a rendue concrètes les mesures promises lors de sa campagne électorale. Quand il a pris de risques pour ses idéaux.
La Bolivie est un pays spolié. La loi sur les hydrocarbures et la future réforme agricole ont provoqué sûrement et vont provoquer des réponses fortes des monopoles du capital financier international. 1 % des boliviens n’ont pas de gaz pour leur utilisation domestique.
Quand je fus à la riche Santa Cruz de la Sierra, ils me disaient qu’eux ils étaient les blancs, avec un grand développement industriel, et propriétaires d’un grand nombre d’hectares agricoles. Les boliviens de La Paz étaient les indigènes - mineurs et paysans qui représentaient l’autre Bolivie - et dont ils voulaient être séparés (des indigènes appauvris).
Morales leur a donné la dignité, il leur a rendu leur humanité et il leur a dit avec ceci qu’ils ne devaient pas être soumis à l’idée d’accepter de vivre avec le sous-développement des ressources humaines élémentaires (santé- éducation - logement et alimentation). Il leur a proposé d’abandonner la sous-humanité à laquelle ils étaient soumis. (Depuis 5 siècles, NDEC)
A un certain niveau, Morales est un utopique, il croit à l’utopie de penser que tous boliviens, sans exclusion, méritent une vie digne.
Mais là avec la loi d’hydrocarbures il a touché au capitalisme international, bourgeoisie « pauliste » incluse (Aliverti) et toute la région a crié contre l’indien Morales et son extravagance de concevoir un État bolivien qui sera partenaire des futures gestions. Mais un partenaire sérieux. Partenaire pour faire respecter ses droits.
Fanon disait que les bourgeoisies nationales, toujours partenaires des grands capitaux financiers internationaux, sont celles qui contestent le plus quand on joue en Amérique latine la dialectique Libération ou Dépendance.
Les invasions américaines, ou l’appui inconditionnel aux oppositions bourgeoises contre des gouvernements populaires, ont toujours été la méthode utilisée jusqu’à aujourd’hui.
Les gouvernements "démocratiques" alternativement conservateur et libéral au Venezuela ont spolié un grand nombre de la population vénézuélienne, Andres Pérez et ses complices, population qui trouve aujourd’hui en Chavez son représentant digne et légitime. L’ennemi faut le chercher à l’intérieur - ainsi les ministres d’Économie sont nommés en Amérique latine par le Département d’État américain (J. Petras)-. Ce sont les partenaires indispensables des bourgeoisies créoles. La plus grande opposition à l’intérieur, attend des ordres de l’extérieur.
Kissinger a fait tomber Allende au Chili. Pinochet a été son partenaire interne.
Libération et Dépendance de qui Si les partenaires du capitalisme carnivore vivent dans leurs pays en occupant des charges ministérielles.
La vertu démocratique des "vermisseaux" (cubains de Miami. NDEC) est de ré ouvrir les bordels pour sortir de "la dictature de Castro".
Pédophiles du monde. Unissez-vous !
C’est pourquoi je suis Moraliste. Parce que son attitude héroïque met à nue un peu la bourgeoisie nationale unie aux capitaux financiers internationaux. Ce « pauvre » indien qui ne connait rien en économie joue le coup. Et être contre Morales , c’est dévoiler toute l’immoralité des dirigeants latino-américaines. Evo est un bain de fraîcheur parmi tant de saleté et de corruption.
Bienvenu Morales en Amérique Latine !
Braden (Ambassadeur des Etats-Unis, NDEC) ou Perón était la consigne en 1945.
À ne pas oublier.
Página 12. Buenos Aires. Lundi, 22 mai 2006.