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17 octobre 2006

Evo Morales dénonce une « conspiration » destinée à l’« assassiner ».

 

Par l’Agence France-Presse
Paris. Le mardi 17 octobre 2006

Le président bolivien Evo Morales, qui a annoncé dimanche la nationalisation des ressources minières, a dénoncé une « conspiration » visant à l’« assassiner », dans un entretien au quotidien français Le Monde daté de mercredi.

« Jeudi, juste avant le meeting (de La Paz), le commandant de la police m’a averti que vingt spécialistes, des anciens militaires, étaient venus de Santa Cruz pour m’assassiner », a déclaré M. Morales au Monde.

« J’ai dû utiliser un gilet pare-balles », a-t-il révélé, parlant d’une « terrible conspiration » en cours, toujours selon le quotidien.

« Des membres du haut commandement militaire ont été approchés », a dit M. Morales, ajoutant : « Le préfet (élu) de Santa Cruz (Ruben Costas, dirigeant de l’opposition) a visité des casernes ». Il y a une « terrible conspiration », a-t-il dit.

L’ancien chef des planteurs de coca, devenu en janvier le premier président indigène et socialiste de Bolivie, a assuré qu’« avec ou sans Evo Morales, le changement ne s’arrêtera pas ».

Le président vénézuélien Hugo Chavez a assuré jeudi disposer « d’éléments sérieux pour dire qu’un plan, une opération de coup d’État est en marche pour chasser du pouvoir » le président bolivien. Il a accusé « l’empire américain » et l’« oligarchie » bolivienne d’être derrière ce complot.

M. Morales a annoncé dimanche, sans donner de détails, la nationalisation prochaine des ressources minières en Bolivie, six mois après la nationalisation des hydrocarbures.

Le 8 octobre, il avait avoué avoir vécu le pire moment depuis son arrivée au pouvoir lors des affrontements qui ont fait 16 morts et 60 blessés entre groupes de mineurs rivaux.

Les secteur minier bolivien est dominé par une dizaine de grandes compagnies mais fait vivre aussi 400 petites exploitations. Peuplée de neuf millions d’habitants, la Bolivie, pays le plus pauvre d’Amérique du Sud, possède la deuxième réserve de gaz de la région après le Venezuela.

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