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30 de septiembre de 2010

Élections au Brésil :
la politique extérieure ne devrait pas changer 29 septembre 2010

 

Les yeux du monde se tournent vers le « géant de l’Amérique latine » pour suivre les élections de dimanche prochain alors que 135 millions de Brésiliens iront voter. Ils devront choisir le successeur de Luiz Inácio Lula da Silva, ainsi que des parlementaires aux niveaux fédéral et régional et des gouverneurs d’État.

Selon le Tribunal supérieur électoral (TSE), le Brésil n’a jamais accueilli une délégation si importante d’observateurs internationaux lors d’une élection. Plus de 150 représentants de gouvernements et d’institutions de 36 pays s’y rendront pour observer le processus électoral. Les plus grosses délégations viennent de l’Argentine et du Mexique. On trouve également des représentants de l’Organisation des États américains (OÉA), du Parlement latino-américain (Parlatino) et du Mercosur.

Des experts conviennent que l’intérêt international pour ces élections est lié au succès des mandats économiques et sociaux du président brésilien, et par la curiosité au sujet des effets géopolitiques « post-Lula » dans l’arène mondiale.

À quelques jours de l’élection, la candidate du Parti des travailleurs (PT) et dauphine du président sortant, Dilma Rousseff, était créditée d’environ 50% des intentions de votes, contre un peu plus de 27% pour son principal adversaire, le social-démocrate José Serra. Elle n’est donc pas assurée d’emporter la présidence dès le premier tour. Un scandale de corruption impliquant la famille d’Erenice Guerra, ancienne collaboratrice de Dilma Rousseff et ex-secrétaire générale de la présidence, a fait chuter à 46% ses intentions de vote dans les sondages, alors que José Serra est resté stable. Marina Silva, du Parti vert (PV), a progressé à 14%.

Quel que soit le vainqueur, l’ancien secrétaire général du ministère brésilien des Affaires étrangères, Marcos Azambuja, croit qu’il n’y aura pas de changements majeurs dans la politique extérieure. En remportant la présidence, Dilma Rousseff suivrait la voie déjà tracée par Marco Aurelio Garcia, conseilleur spécial aux affaires internationales du président Lula. Toutefois, les analystes envisagent une diplomatie brésilienne moins flamboyante et d’un style différent. En effet, aucun des candidats ne dispose des atouts populaires et du charisme du président Lula, qui est resté huit ans au pouvoir.

Si les prévisions se confirment, Dilma Rousseff deviendra la première présidente du Brésil. Un deuxième tour pourrait avoir lieu le 31 octobre.

CEI ,

Sources:

 Julia Baptista, « Grupos internacionais vão acompanhar pleito brasileiro », Estadão, 29 septembre 2010.
 Margarida Vaqueiro Lopes, « Eleições do Brasil têm número recorde de observadores internacionais », Econômico, 29 septembre 2010.
 « América Latina sigue expectante el proceso electoral en Brasil », Generaccion, 29 septembre 2010.
 « Candidatos mudam estratégias de olho em um provável segundo turno », Veja, 29 septembre 2010.
 « La primera campaña electoral sin Lula en 21 años tuvo "más Lula" que nunca », EFE, 29 septembre 2010.
 « Por que as eleições no Brasil importam no cenário internacional », Estadão, 28 septembre 2010.

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