Commission de l’Assemblée Nationale du Venezuela travaille sur les droits des peuples indigènes

Au cours de la première réunion de cette session législative, la Commission pour les Peuples Indigènes a proposé un ordre du jour et a reçu un chef de la tribu Karina [1], qui a demandé la révision du processus de démarcation des terres indigènes, a déclaré Noheli Pocaterra (Région Ouest), députée et Présidente de cette commission. Étaient présents les parlementaires José Poyo (Région Est), Saul Castellanos (Zulia), Jesus Castillo (Amazones), Luis Enrique Gonzalez (Région de l’Ouest). Noheli Pocaterra a souligné que dans l’ordre du jour est inscrite la Loi de Juridiction Indigène avec le Système de Justice Ordinaire. Dan le même temps, a t-elle ajouté, nous suggérons qu’il soit inclus dans la Loi du Travail, un article ou une loi qui défende les Travailleurs originaires qui sont le plus souvent exploités et que personne ne défend. « Il est nécessaire que la Commission réexamine la situation dans laquelle se trouve ces frères ».

Dans le même esprit, la députée a déclaré que la Commission de Développement Intégral présentera la Loi sur la Santé, car les peuples indigènes ont également droit à une législation spécifique sur la santé et la médecine indigène, « parce que nous croyons en la médecine autochtone comme une solution aux maladies organiques et spirituelles ».

La Députée Wayuu a réitéré son appui à la Loi sur l’Education de base, "elle est très précieuse et nous l’avons soutenue, mais nous rappelons aussi la nécessité d’une Loi sur l’Education Indigène qui nous est promise depuis 3 ans. Il existe des lignes directrices visant à la développer et nous devons insister sur 20 ou 30 articles spécifiques en ce qui concerne l’éducation de nos propres peuples et notre éducation bilingue et interculturelle, et ainsi arriver à combiner ces deux types de connaissance."

Démarcation

Le chef Indien, José Luis León de la Communauté de Pavital, Etat Anzoategui, a posé une plainte auprès de Pocaterra, sur le processus de démarcation des terres et de l’habitat dans sa communauté. La question doit être réexaminée.

Après s’être exprimé, Pocaterra a enregistré sa requête et lui rendra grâce si ces espaces de terre n’ont pas été reconnu comme étant les siens. Elle a nommé une commission composée des députés Argelio Pérez (Région Sud) et Jesus Castillo, qui seront chargés de l’enquête et de l’examen du rapport d’entrée devant cette instance parlementaire. Elle a également déclaré que les parlementaires devraient visiter la communauté afin de vérifier l’information et que ce serait au Parlement d’agir.

RNV}. Venzuela, le 13 janvier 2010.

Traduction pour La Revolucion Vive} de : Noémie Bédrède