Bachelet ne peut échapper à la cause des Mapuches

La cause des Indiens mapuches s’est imposée sur la scène politique à Santiago du Chili, après la longue grève de la faim de plus de 100 jours de la militante emprisonnée, Patricia Troncoso, âgée de 39 ans. La Fédération internationale des droits de l’homme et Amnesty International avaient accusé d’indifférence le gouvernement de la présidente socialiste Michelle Bachelet. Après une médiation de l’Eglise catholique, Patricia Troncoso a mis fin, mardi 29 janvier, à sa grève de la faim. Le gouvernement lui a accordé, ainsi qu’à deux autres militants emprisonnés, la possibilité d’être transférés à un centre d’éducation par le travail et de bénéficier d’un droit de sortie dominical. Mais au-delà de ce cas , les Mapuches continuent à dénoncer les inégalités de traitement et la non reconnaissance de leurs droits.