recherche

Accueil > Les Cousins > Chili > Bachelet investie officiellement présidente du Chili

14 mars 2006

Bachelet investie officiellement présidente du Chili

 

La socialiste Michelle Bachelet, élue avec plus de 53 % des voix le 15 janvier, a été officiellement investie samedi présidente du Chili. C’est la première femme à accéder à la fonction suprême dans ce pays andin.

Por Federico Quilodran
Associated Press
. Santiago, Le samedi 11 mars 2006

Âgée de 54 ans, Michelle Bachelet a prêté serment devant le président du Sénat Edouardo Frei, lors d’une cérémonie au Congrès, à Valparaison près de Santiago. Le président sortant Ricardo Lagos a enlevé son écharpe présidentielle, rouge, blanche et bleue, et l’a remise à Edouardo Frei, qui en a ceint la nouvelle présidente, souriante et détendue.

De retour dans la capitale Santiago, la nouvelle présidente a prononcé son premier discours officiel, appelant à l’unité nationale « après les divisions du passé », une référence aux années de la dictature Pinochet (1973-90). « Le passé est le passé, mais nous ne voulons pas refaire les erreurs de ce passé », a-t-elle déclaré depuis le balcon de la résidence présidentielle.

Michelle Bachelet a désigné fin janvier son cabinet, tenant une promesse de campagne en accordant la moitié des portefeuilles à des femmes. Parmi les postes clés, Michelle Bachelet a nommé Viviane Blanlot au ministère de la Défense, un poste que la présidente élue a elle-même occupé entre 2002 et 2004 sous le mandat du président sortant Ricardo Lagos.

Mme Bachelet est la troisième femme à être élue directement présidente d’un pays d’Amérique latine, après Violeta Chamorro qui a dirigé le Nicaragua de 1990 à 1997, et Mireya Moscoso, qui a présidé au destin du Panama de 1999 à 2004.

Fille d’un général mort sous la torture du régime Pinochet, Michelle Bachelet a elle-même connu les geôles de la dictature, ainsi que l’exil, en Australie puis en Allemagne de l’Est, alors communiste.

Cette pédiatre de formation est mère de trois enfants et a été mariée deux fois, un sujet encore sensible dans un pays très catholique comme le Chili. « Femme, divorcée, socialiste, agnostique : tous les péchés réunis », plaisante-t-elle. La présidentielle du 15 janvier était la quatrième élection libre au Chili depuis le départ du pouvoir du général Pinochet en 1990, après 17 ans de dictature.

Retour en haut de la page

El Correo

|

Patte blanche

|

Plan du site