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13 juillet 2014

Poutine pour une Amérique Latine unie, durable et indépendante

 

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Le président Vladimir Poutine a exprimé aujourd’hui l’intérêt de la Russie pour une Amérique Latine unie, forte, économiquement durable et politiquement indépendante.

Dans un entretien exclusif avec Prensa Latina, avant de se rendre à Cuba, en Argentine et au Brésil, Poutine a considéré que les processus d’intégration de l’Amérique Latine démontrent l’aspiration à la consolidation politique de la région et le renforcement de son influence sur le monde.

Prensa Latina transcrit ici le texte de l’entretien :

Amérique Latine

Prensa Latina : Les leaders russes ne se rendent pas en Amérique Latine aussi souvent que d’autres parties du monde. Que peut offrir aujourd’hui l’Amérique Latine à la Russie et vice versa, dans un sens plus vaste ?

Président Vladimir Vladímirovich Poutine : Il est peu probable que les relations entre les États puissent être estimées et, le principal, entre des nations seulement par le nombre de visites de haut niveau. Le plus important est le bénéfice mutuel, celui que notre coopération nous donne. C’est précisément la base la plus sûre et de confiance pour développer les liens polyèdres entre la Russie et l’Amérique Latine.

L’Amérique du Sud ou - en parlant au sens général du mot - l’Amérique Latine est une région autochtone, proche de nous en esprit et en culture.

La peinture murale mexicaine et le tango argentin, la chanson péruvienne « El Condor pasa » et les poèmes de Pablo Neruda déjà depuis longtemps font partie du patrimoine mondial. Nous tous sommes inspirés par les œuvres du grand écrivain et penseur colombien Gabriel García Márquez et nous admirons les créations de l’architecte brésilien Oscar Niemeyer.

L’Amérique Latine est une source très riche de ressources naturelles, comme le pétrole et la bauxite, l’eau douce et les aliments. Les pays de cette région possèdent une expérience très intéressante pour créer des modèles du développement démocratique et de croissance économique avec une importante composante sociale, qui sont assez stables et durables.

Les nations latinoaméricaines qui ont lutté pour leur indépendance nous inspirent beaucoup de respect par leur autonomie et par leur droit à l’autodétermination. Des figures légendaires comme Bolivar, José Martí, Che Guevara et Salvador Allende sont très bien connus dans notre pays. Le « continent ardant » est non seulement la caractéristique d’une étape déterminée du passé latinoaméricain. C’est un symbole de l’aspiration à vie une meilleure, à la prospérité, au progrès et à la justice sociale.

Aujourd’hui la coopération avec les états de l’Amérique Latine est l’une des directions clé et de beaucoup de perspectives dans la politique extérieure de la Russie. Le multilatéralisme pour les questions mondiales, le respect pour le droit international, le renforcement du rôle central de l’ONU et du développement durable sont les principes qui nous unissent. Tout cela nous transforme en partenaires au niveau international et nous permet de développer l’interaction pour résoudre une large gamme de problèmes. Nous sommes reconnaissants aux Latinoaméricains pour leur appui dans nos initiatives internationales, même la démilitarisation de l’espace, le renforcement de la sécurité internationale en matière d’information, l’inadmissibilité de la glorification du nazisme.

Il est très important pour nous que dans les relations entre la Russie et l’Amérique Latine se maintienne la continuité qui reflète les intérêts fondamentaux et nationaux, indépendamment de quelle formation politique dirige l’un ou d’autre pays de la région dans le moment.

Cependant, si nous parlons de l’aspect matériel de la coopération, nous aspirons à augmenter l’interaction économique et commerciale, avant tout sa composante d’investissement. Nous sommes intéressés à créer des alliances technologiques complètes, de projets et de production avec les pays de la région, à profiter au maximum des possibilités d’ économies complémentaires, de la coopération de sphères aussi nécessaires que la sphère pétrolière et gazifière, hydro énergie et énergie nucléaire, la construction d’avions et d’hélicoptères et d’infrastructure et, dans ces derniers temps, aussi la biopharmacie et les technologies de l’information.

Nous continuerons d’appuyer dans la pratique les Latinoaméricains dans leur lutte contre les nouvelles menaces, y compris dans la préparation de police antidrogues dans les cours régionaux à Managua et à Lima. Nous renforcerons l’interaction spécifique dans l’élimination des dommages des catastrophes naturelles.

Nous considérons comme important de participer au développement des relations humanitaires, étudiantes, aux échanges de jeunes et de touristes, aux contacts entre les personnes afin de résoudre ce problème, a récemment été établi un régime de suppression de visas pour les voyages mutuels des citoyens de chaque pays, qui comprend presque tous les pays de l’Amérique du Sud et les autres de l’Amérique centrale et des Caraïbes, et le nombre des états va progresser.

Que pensez-vous des nouvelles plateformes d’intégration, comme CELAC, UNASUR et ALBA ? Quels sont les liens que la Russie pourrait développer avec ces associations ?

Nous sommes intéressés par une Amérique Latine unie, forte, économiquement durable et politiquement indépendante qui devient une partie importante du monde polycentrique et émergent. Cette région possède des traditions enracinées d’amour de la liberté et de respect pour d’autre nation et culture, et, en général, il n’y a pas de graves contradictions entre les états ,telles que le manque « d’ envies de jouer » dans une stratégie « divise et tu vaincras ». Au contraire, les gens de cette région sont disposés à travailler ensemble pour défendre leur « maison commune latinoaméricaine ».

Les processus d’intégration en Amérique Latine reflètent dans beaucoup d’aspects les tendances mondiales du développement de l’intégration régionale et démontrent l’aspiration à la consolidation politique de la région et au renforcement de son influence dans le monde.

Surtout je voudrais souligner la Communauté des États Latinoaméricains et Caribéens (CELAC). Il s’agit de l’association de tous les pays du continent qui est dessinée pour être un forum de consultation sur des sujets régionaux, sans participation ni intervention impertinente de l’extérieur. Nous saluons la bonne disposition de CELAC pour établir des contacts avec les pays en dehors de la région, même avec la Russie. L’an dernier la réunion de Ministres des Affaires étrangères de la Russie et de la Troika élargie et de la CELAC a eu lieu à Moscou. Maintenant il est important de déterminer les directions spécifiques d’interaction. Nous sommes disposés à travailler.

Nous considérons comme prometteur l’établissement de contacts entre la CELAC et les pays membres de l’Union douanière - de l’Espace économique Commun. La Russie avec le Belarus et le Kazakhstan élargit les processus de l’intégration (en mai, le Traité a été signé sur la Création de l’Union Économique Eurasienne qui entrera en vigueur le 1 janvier 2015). Il se forme l’un des marchés communs les plus grands dans le monde qui comprend une population de presque 170 millions de personnes et dans lequel il y a une libre circulation de capitaux, de biens, de services et de main-d’œuvre. C’est le marché qui fonctionne sur la base des principes universels, les normes et les règles de l’OMC. Cela améliore significativement l’environnement pour faire des affaires dans l’espace eurasien, élargit les possibilités pour le développement des contacts patronaux mutuellement avantageux avec les associés d’autres pays.

Je veux remarquer que nous sommes ouverts à l’interaction substantive aussi avec d’autres associations d’intégration dans la région latinoaméricaine, y compris dans le cadre de la Communauté qui est entrain d’émerger. Je prends en compte l’Union des Nations Sudaméricaines (UNASUR), le Marché commun du Sud (MERCOSUR), l’Alliance Bolivarienne pour les Peuples de Notre Amérique (AUBE), l’Alliance du Pacifique (AP), le Système de l’Intégration De l’Amérique centrale (SICA), la Communauté du Caribe (CARICOM).

Le plus important est que toutes ces associations, après avoir établi leurs propres relations extérieures, travaillent pour l’unité et non pour la séparation des pays latinoaméricains, y compris pour des critères politiques et idéologiques. Nous espérons que l’amélioration de la coopération multilatérale puisse servir comme un facteur additionnel du développement prospère de nos relations bilatérales avec des collèges latinoaméricains.

Cuba

Cuba et la Russie ont une longue tradition de relations bilatérales et les deux pays s’efforcent de la développer dans l’esprit de la coopération stratégique. Quelle est l’essence des relations russes-cubaines aujourd’hui ? Comment voyez-vous son avenir ?

Les relations russes-cubaines sont basées sur la longue tradition d’amitié inébranlable et sur la grande expérience d’une coopération fructueuse qui est unique sur beaucoup d’aspects. Le peuple russe ressent une sympathie sincère pour les Cubains et les respecte. Je suis sûr que ces sentiments sont mutuels.

Comme c’est connu, dans les années quatre-vingt-dix les rythmes de notre coopération bilatérale ont été réduits et les associés étrangers d’autres pays nous ont laissés derrière dans plusieurs domaines. Par exemple, les Canadiens ont offert à Cuba des projets conjoints prometteurs dans l’industrie minière, les Européens ont activement développé le tourisme. Nous sommes disposés à récupérer les possibilités perdues.

Aujourd’hui Cuba est l’un des principaux associés de la Russie dans la région. Notre coopération est de caractère stratégique et est orientée à long terme. Nous avons une coordination étroite dans le domaine de la politique extérieure, y compris dans le cadre des organisations multilatérales. Nos positions à propos de beaucoup de sujets globaux et régionaux coïncident.

Le travail prioritaire dans notre agenda bilatéral est l’élargissement des liens économiques sur la base du Programme Intergouvernemental pour la Coopération économico-Commerciale et scientifico-technique pour les années 2012-2020. De grands projets sont étudiés dans le domaine de l’industrie et des hautes technologies, de l’énergie, de l’aviation civile, de l’usage pacifique de l’espace cosmique, la médecine et le bio pharmaceutique.

L’un des domaines les plus importants de notre travail conjoint est d’intensifier les échanges humanitaires. C’est une tradition d’accueillir à Cuba les tournées des compagnies musicales et théâtrales russes et d’organiser les manifestations de grande échelle. Nous continuerons de développer les contacts autour des jeunes et des scientifiques, la coopération dans la sphère de l’éducation et du tourisme.

En un mot, nous sommes optimistes sur l’avenir des relations russes-cubaines. Il y a concrètement de bonnes perspectives dans tous les domaines clefs de la coopération bilatérale.

Les volumes du commerce et des investissements entre Moscou et La Havane n’ont pas encore atteint le même haut niveau que les relations politiques et diplomatiques. Quels avancées pourrait offrir la Russie pour augmenter le volume des investissements russes à Cuba et pour augmenter considérablement le commerce entre les deux pays ?
Y a-t-il quelques grands projets de Cuba avec la réalisation d’entreprises russes ?

Les liens russes-cubains dans le domaine du commerce et de l’investissement ont un grand potentiel. Avec comme objectif d’y parvenir de manière effective la Commission Intergouvernementale fonctionne régulièrement. Ses 12 réunions prévues pour l’automne de cette année à La Havane. Nous avons établi une coopération étroite entre les structures patronales (les Conseils Patronaux de Russie-Cuba et Cuba-Russie). Nos entreprises ont activement participé à la Foire Internationale annuelle de La Havane, où en 2013 les produits de 50 entreprises russes ont été présentés.

Nous voyons toutes les possibilités pour que nous arrivions à un niveau de coopération qualitativement nouveau y compris à travers de grands projets conjoints.

En particulier, en août 2013 la compagnie Zarubezhneft, S.A. a commencé le forage du premier puits d’exploitation dans le gisement Boca de Jaruco.

Dans un proche avenir de nouveaux gisements de la plate-forme maritime de Cuba seront joints. Avec ces objectifs, les compagnies Zarubezhneft, S.A. et NK Rosneft, S.A. coopèrent activement avec l’entreprise publique cubaine Cupet.

La compagnie INTER RAO, S.A. prévoit rejoindre la construction des unités de production électrique pour les Centrales Thermo-électriques Máximo Gómez et de l’Est de La Havane. Des équipements électriques et énergétiques ont été fournis à Cuba.

Grâce au développement à Cuba de la zone économique spéciale du Mariel, une série d’entreprises russes spécialisées ont montré de l’intérêt à coopérer, en particulier, dans la fabrication de produits de plastique armé, de pièces de rechange pour les voitures, dans l’assemblage de tracteurs, dans le montage de machines outils pour l’industrie ferroviaire.

Le projet à grande échelle avec la participation de la Russie, de Cuba et avec la participation possible d’investissement de pays tiers pour former un grand nœud de transport, est à l’étude. Cela présuppose la modernisation du port du Mariel et la construction d’un aéroport moderne international avec un terminal de charge à San Antonio de los Baños.

Nous attribuons une grande importance à la coopération dans le secteur des hautes technologies. En particulier, nous travaillons activement pour construire dans l’île l’infrastructure terrestre du système de navigation russe GLONASS, pour fournir à Cuba les produits, les services et les technologies dans le domaine de la télédétection de la Terre et des télécommunications par satellite.

Le fait que la Russie a pris la mesure, sans précédents (nous effaçons 90 % de la dette cubaine des crédits accordés dans l’époque soviétique), démontre le caractère stratégique des relations bilatérales. Le montant total de la dette est énorme (plus de 35 milliards de dollars). L’Accord Intergouvernemental correspondant a été signé en octobre de l’année dernière et maintenant se trouve dans l’étape finale de sa ratification. En même temps, les 10 % restant, soit 3,5 milliards de dollars seront justement investis à Cuba dans des projets significatifs d’investissements qu’avec la partie cubaine nous envisageons d’élargir en concertation. Les projets comprennent les domaines du développement social et économique de la République. Nous comptons que ces investissements soient fructueux.

Comment se développent les relations traditionnelles entre nos pays dans les domaines humanitaire, culturel et touristique ?

Nous considérons comme prioritaire le développement des relations dans ces domaines. Des dizaines de milliers de Cubains sont diplômés des centres d’éducation supérieure de notre pays. Nous donnons annuellement aux étudiants cubains l’occasion d’étudier dans les universités russes en acompte du budget de l’État (pour l’année académique 2014-2015 nous avons accordé à l Cuba 100 bourses).

Les projets conjoints dans le domaine du théâtre et de l’art musical sont réalisés avec grand succès. L’exemple convaincant est le triomphe obtenu en octobre de l’année dernière à La Havane la mise en scène d’Anna Karénina, du Théâtre d’Evgeni Vajtángov, qui a été reconnue à Cuba comme le meilleur spectacle étranger de 2013. La Russie participe activement chaque année aux Foires Internationales du Livre de La Havane, dont la 23e Foire qui a eu lieu en février cette année. Nous apprécions l’occasion de faire connaître aux Cubains la littérature classique et moderne de la Russie.

C’est bien qu’après une pause de nombreuses d’années Cuba soit retourné dans l’Association Internationale de Professeurs de Langue et de Littérature Russe. Le groupe de spécialistes en langue russe a été crée devant l’Association de Linguistes de la Cuba, et les cours spécialisés ont été ouverts sur la base de la chaire citée de l’Université de La Havane.

Le vrai monument de l’amitié russo-cubaine est la Cathédrale Orthodoxe qui fonctionne à La Havane et qui a été construite en 2008 à l’initiative du leader de la Révolution cubaine, Fidel Castro.

Il y a moins d’un mois une délégation de jeunes Cubains s’est rendu dans notre pays dans le cadre du Programme Nouvelle Génération pour des voyages de familiarisation avec la Russie de jeunes représentants des cercles politiques, sociaux, scientifiques et patronaux des États étrangers. Ces voyages ont eu lieu pour la deuxième année. Nous comptons qu’ils soient organisés régulièrement.

Nous considérons la coopération avantageuse et prometteuse de façon mutuelle dans le secteur touristique. L’année dernière à peu près 70 000 citoyens russes se sont rendu sur l’île. Actuellement nous avançons pour augmenter le nombre de compagnies aériennes qui réalisent des vols directs entre des villes des deux pays. Par conséquent, nous prévoyons d’ assurer la croissance durable du flux de touristes russes à Cuba.

L’Argentine

Quelles sont les principales tendances du développement des relations argentino-russes ? Qu’est-ce que vous attendez de la visite de ce pays ? Quels objectifs espérez -vous atteindre pour que l’on puisse considérer la visite comme un succès ?

La Russie et l’Argentine ont une histoire de relations étroites et d’interaction mutuelle qui dure plus de 100 ans. On dit qu’un argentin sur six a au moins un peu de sang russe. Pour nombre de personnes originaires de notre pays, l’Argentine est devenue la deuxième patrie. En 2015 nous allons célébrer 103 ans de l’établissement des relations diplomatiques.

L’Argentine est aujourd’hui l’un des principaux associés stratégiques de la Russie en Amérique Latine, dans l’ONU et dans le G-20. Nos objectifs sur les principales questions de politique internationale sont pareils ou coïncidents. Nous comprenons également qu’il est nécessaire de former un nouvel ordre mondial, plus juste et polycentrique qui est basé sur le droit international et sur le rôle central coordonnateur de l’ONU. Un bon exemple de la coopération de nos pays a été la signature de la Déclaration commune entre la Fédération de Russie et la République l’Argentine à ne pas être les premiers à mettre des armes dans l’espace cosmique.

J’apprécie beaucoup le dialogue constructif et de confiance avec la présidente Cristina Fernández de Kirchner. Je vois ma visite à Buenos Aires comme une possibilité de discuter de toutes les questions actuelles de l’agenda bilatéral et international, de suivre un échange fructueux d’opinions sur les façons d’approfondir les relations dans différents domaines et d’élaborer des projets conjoints de coopération mutuellement avantageux.

Le niveau actuel du commerce entre la Russie et l’Argentine est relativement bas. Alors, selon votre opinion, que faut-il faire pour augmenter les relations économiques entre les deux pays ?

En 2009 nos pays ont signé le Plan d’action pour l’établissement de relations de coopération stratégique, sur la base duquel nous travaillons avec succès ces dernières années et il semble que nous avons obtenu un niveau élevé de réalisation des objectifs prévus.

Quand nous parlons de chiffre il est important de savoir ce que nous comparons. Dans la dernière décennie le volume du commerce argentino-russe a été multiplié par six et a atteint un volume ferme de 1,8 milliard de dollars, ce qui permet de considérer l’Argentine comme l’un des associés économiques et commerciaux principaux de la Russie dans la région de l’Amérique Latine.

La coopération est réalisée avec un bénéfice mutuel. Par exemple, nous achetons la production agricole nécessaire à notre pays aux niveaux requis. Le quart de la totalité de l’énergie électrique en Argentine est générée par des turbines fabriquées en Russie.

D’un autre côté, les projets réalisés par les entrepreneurs russes et argentins dans les domaines de l’énergie renouvelable, de l’énergie électrique, du pétrole et du gaz, l’industrie de transport et d’autres secteurs n’ont pas connu d’augmentation significative du commerce bilatéral. Là, il y a des possibilités d’amélioration.

Nous allons prêter une attention spéciale à l’intensification de la coopération technologique et aux investissements spécialement dans les secteurs de l’énergie, de l’énergie atomique et de l’industrie. La coopération en Antarctique semble prometteuse. Je pense débattre de toutes ces questions pendant les négociations avec la présidente Cristina Fernández de Kirchner.

Depis mars une information circule sur le fait que l’Argentine pourrait être le sixième pays des BRICS. L’idée a été appuyée par trois pays du quintette : L’Inde, le Brésil et la République de l’Afrique du Sud. Qu’en pense la Russie ? Est-il rationnel d’agrandir le BRICS ? Quels sont les critères pour qu’un pays adhère au BRICS ?

La Russie évalue le désir du gouvernement argentin de s’unir aux BRICS. Il est très possible d’établir des relations d’alliance stratégique entre les BRICS et l’Argentine - de même qu’avec d’autres pays en développement - dans les aspects de politique internationale, d’économie et de finances.

Cependant, la question d’augmenter le nombre de membres des BRICS pour l’instant n’est pas à l’ordre du jour. D’abord il faut optimiser tous les nombreux formats de la coopération établis dans le groupe.

Il n’y a pas de critères stricts pour qu’un état puisse se joindre aux BRICS. La décision se prend individuellement.

En général, aujourd’hui de plus en plus de pays voient les perspectives de notre groupement. C’est pourquoi il est probable qu’à l’avenir se pose la question d’un agrandissement graduel des BRICS.

Prensa Latina. Moscou, le 10 juillet 2014

Traduit de l’espagnol pour El Correo par : Estelle et Carlos Debiasi

El Correo. Paris, le 13 juillet 2014.

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