Portada del sitio > Nuestra América > Terrorismo de Estado > Perú > Fujimori « blanchi » de l’accusation de stérilisations forcées
L’ex-président péruvien Alberto Fujimori vient d’être blanchi par le congrès (chambre unique) de l’accusation de stérilisations forcées, une des plus graves accusations portées à son encontre.
La Commission permanente du congrès a estimé lundi qu’il n’existait aucun élément de preuve susceptible d’étayer cette accusation formulée contre lui et deux de ses ex-ministres de la Santé, Marino Costa et Alejandro Aguinaga, a-t-on appris mardi auprès du congrès.
Cette accusation avait notamment été formulée il y a quelques mois par l’actuel ministre de la Santé Fernando Carbone et son prédécesseur Luis Solari, actuel Premier ministre, deux hommes considérés comme très proches de l’Opus Dei et de «Laissez-les-vivre». Il était reproché à l’ex-président Fujimori, exilé au Japon, d’avoir, dans le cadre d’un programme de contraception mené entre 1966 et 2000, fait procéder à la stérilisation de quelque 200 000 femmes par ligature des trompes des indigenes sur tout.
Certainement ce dossier ne sera clos si facilement.
Des organisations indigenes sont leur mot à dire.
AFP, Lima