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12 février 2013

Us way of life  :
L’assassin de Ben Laden vit sans pension, ni couverture sociale

 

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Ses actions ont été louées par Barack Obama, et considérées par plusieurs comme la principale réussite de la politique exterieure du mandat du président des États-Unis. Cependant, l’ex-membre du commando de la marine de guerre qui a assassiné Oussama Ben Laden a révélé que, quand avait quitté l’armée, il est resté sans pension ou assurance santé et se trouve dans une situation financière précaire. [Ce pauvre type pourrait comme Robert Ford l’assassin de Jesse James rejouer l’assassinat sur des scènes de théâtre jusqu’à la fin de sa vie pour mieux la gagner, et ainsi apprendre aux jeunes qu’il vaut mieux réfléchir avant. NDLT].

L’agent des forces spéciales Navy Seals, mentionné comme « le tireur », a donné l’un des témoignages les plus détaillés sur l’attaque à Ben Laden dans sa ville pakistanaise d’Abbottabad en mai 2011, de la même manière qu’il a résumé les difficultés de son retour à la vie civile après sa mission secrète. En ayant rejoint la Marine de guerre US dans les années 90, à l’âge de 19 ans, le tireur a souligné qu’il a participé à des centaines de missions de combat avec ses équipements mer, air et terre et a assassiné plus de 30 soldats ennemis. Quand l’équipe 6 des Navy Seals a été choisie pour la mission de Ben Laden, il a demandé à faire partie du groupe d’assaut qui rentrerait dans la maison.« J’ai roulé devant lui dans la pièce », a-t-il dit à la revue Esquire. « Là il était débout, Ben Laden, Il avait une arme sur un étagère juste là, le type de fusil d’assaut Kalashnikov AK-47 avec le quel il était connu », a-t-il indiqué. Après il a décrit le leader d’al Qaida comme ayant bougé vers l’arme. « Il avait un fusil à sa portée. C’était une menace. Dans cette seconde je lui ai tiré deux fois dans le front. La deuxième fois quand il tombait. Il s’est effondré par terre en face de son lit et j ai à nouveau tiré, aux mêmes endroits. Il était mort. Il ne bougeait pas. Sa langue était dehors. J’ai vu son dernier souffle. Et voilà je me rappelle que tandis que je le regardais respirer dans un dernier soupir, j’ai pensé : Est-ce la meilleure chose que j’ai faite ou la pire ? », s’est-il souvenu.

Le Tireur a laissé la Marine de guerre en septembre 2012, après 16 ans dans les forces spéciales, et affirme que maintenant il souffre de nombreux problèmes comme résultat de ses exploits. Il a indiqué qu’il a choisi se retirer parce qu’il avait peur de ne pas être en vie pour voir grandir ses enfants. « Je me suis rendu compte de cela quand j’ai arrêté de sentir de l’adrénaline dans les fusillades, il était temps de partir », a-t-il déclaré. S’il avait pris sa retraite officielle avec 20 ans de service, il aurait été qualifié pour sa pension. Mais comme il est parti avant, il a perdu les 60 000 dollars par an de salaire, ainsi que la sécurité sociale pour lui et sa famille. Maintenant il paie 500 dollars par mois par une couverture sociale privée et encore plus pour les services qui ne sont pas remboursés. L’oncle du Tireur a indiqué qu’il a essayé de le faire travailler comme conseiller dans Electronic Arts, un développeur de jeux pour la série Medal of Honneur, mais il n’était pas habilité pour l’ identifier comme l’assassin de Ben Laden compte tenu des codes de conduite et du secret que les forces spéciales espèrent qu’il suive.

Craignant des possibles représailles à cause sa participation dans le fait, le Tireur a appris à ses enfants à se cacher dans la salle de bain, en cas d’attaque, et a entraîné sa femme pour tirer au fusil. Son mariage s’est trouvé affecté par son travail et lui et sa femme sont, de fait, séparés, bien qu’ils vivent encore sous le même toit pour économiser de l’argent. L’un des hommes de la mission de Ben Laden a lui économiquement tiré bénéfice, mais au prix de perdre son anonymat. Matt Bissonnette, a écrit un récit de l’attaque qui est devenu un best-seller.

Tim Walker pour le The Independent.

Traduit de l’espagnol pour El Correo de : Estelle et Carlos Debiasi

The Independent Grande-Bretagne. Depuis Los Angeles, 11 de febrero de 2013.

El Correo. Paris, 11 de febrero de 2013.

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