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5 avril 2007

Une ONG dénonce le projet minier Rio Blanco de Monterrico au Pérou.

 

El Correo/AFP
Paris, 5 avril 2007.

Le projet de développement minier Rio Blanco de la compagnie minière britannique Monterrico au Pérou représente une menace pour les communautés locales et l’environnement, a affirmé l’organisation non gouvernementale Peru Support Group (PSG) mardi à Londres.

Dans son rapport consacré à l’exploitation minière dans le pays andin, et particulièrement au projet Rio Blanco, à Piura (nord ouest), le PSG estime que l’implantation de Monterrico pourrait "compromettre les libertés et compromettre la sécurité individuelle" des habitants du site.

L’ONG, dont le comité de travail présidé par le libéral-démocrate Lord Avebury s’est rendu sur les lieux en octobre dernier, estime que ce projet d’exploitation d’un des plus gros gisements mondiaux de cuivre et de molybdène fait courir le risque de "siècles" de pollution dans le fleuve Amazone, et que sa mise en oeuvre pourrait conduire à des violences.
"La violence et l’instabilité risquent d’éclater si les relations entre les résidents et le groupe Monterrico ne s’améliorent pas", redoute PSG.

"Comme dans d’autres pays, de la Papouasie-Nouvelle-Guinée à la Namibie, (les politiques d’exploitation minière) ont apporté des conflits et des confrontations entre les populations et les compagnies minières (...) qui peuvent parfois mener à la mort d’habitants, comme ce fut le cas à la mine de Rio Blanco", rappelle l’organisation.

Fin juillet 2005, un homme avait trouvé la mort et 40 autres avaient été blessés lors de manifestations contre le projet Rio Blanco.
PSG rappelle également que les services du médiateur du gouvernement péruvien ont précédemment conclu que la présence de Monterrico, via sa filiale Minera Majaz, sur des terrains communautaires, n’avait "pas de fondement légal".

Monterrico fait actuellement l’objet d’un rachat par le consortium chinois Zijin, qui détient pour l’heure un peu plus de 33% du capital.

La compagnie minière, cotée à Londres mais n’opérant qu’au Pérou, avait annoncé début février avoir terminé l’étude de faisabilité de son projet de cuivre et molybdène à Rio Blanco. Ce projet avait été évalué à 1,44 milliard de dollars, pour une production moyenne de cuivre de 191.000 tonnes par an sur les cinq premières années.

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