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6 de junio de 2006

Un débat décisif pour la présidentielle mexicaine

 

Lopez Obrador, candidat du Parti de la révolution démocratique, avait payé cher son refus de participer au premier débat télévisé le 25 avril. Cette fois, il participera à l’affrontement télévisé.

L’Agence France-Presse
Mexico, Le lundi 5 juin 2006.

Le chef de file de la gauche mexicaine Andres Manuel Lopez Obrador et le candidat de la droite catholique Felipe Calderon, au coude-à-coude dans la course à la présidence du Mexique, ont rendez-vous mardi pour un grand débat télévisé, à trois semaines du scrutin.

Les cinq candidats à la présidence participeront au débat radio-télévisé de mardi soir, mais l’intérêt se concentre sur le duel Lopez Obrador-Calderon.

Lopez Obrador, candidat du Parti de la révolution démocratique (PRD, centre-gauche), avait payé cher son refus de participer au premier débat télévisé le 25 avril. Dans la semaine qui suivait, il enregistrait une chute magistrale dans les sondages.

Après avoir longtemps caracolé en tête des intentions de vote, Lopez Obrador, populaire maire de Mexico de 2000 à 2005, est légèrement distancé dans les sondages par Calderon, candidat du Parti d’action nationale (PAN, au pouvoir) et ancien ministre de l’Energie du président Vicente Fox.

Calderon et Lopez Obrador sont crédités tous les deux d’un peu plus de 33 % des intentions de vote.

En perte de vitesse, le Parti révolutionnaire institutionnel (PRI), qui a gouverné le Mexique de 1929 à 2000, est aujourd’hui miné par les dissidences et son candidat à la présidence, Roberto Madrazo, est donné battu dans tous les cas de figure, avec cinq à dix points de retard sur Calderon et Obrador.

La campagne électorale, qui se terminera le 28 juin, s’est résumée à des coups bas et des propositions démagogiques des trois principaux candidats.

Calderon agite l’épouvantail Hugo Chavez, le président vénézuélien, ennemi de Washington, en affirmant que Lopez Obrador suivra ses traces et représente «un danger pour le Mexique». Homme d’appareil, âgé de 43 ans, il tient un discours sécuritaire et ultralibéral.

Les plus prolixes dans les promesses sont Lopez Obrador et Madrazo : le premier promet une croissance économique de 5,5 %, un demi-million d’emplois et 20 % d’augmentation pour ceux qui gagnent moins de 9000 pesos (878 dollars canadiens) par mois, le second ne craint pas d’affirmer que s’il arrive au pouvoir, il créera 9 millions d’emplois.

Tous promettent une lutte sans merci contre la corruption, l’insécurité et le trafic de drogue, dans un pays dont la moitié de la population (107 millions d’habitants) vit dans la pauvreté.

L’Institut fédéral électoral (IFE) a essayé de mettre de l’ordre dans la guerre des spots télévisés en interdisant plusieurs d’entre eux, et ordonné que le président Vicente Fox cesse sa propagande massive en faveur du candidat de son parti, Felipe Calderon, alors que le chef de l’État a l’obligation de rester à l’écart de la campagne.

Le débat télévisé est une aubaine pour les deux candidats les moins connus, la féministe Patricia Mercado (parti de l’Alternative social-démocrate et paysanne, gauche) et Roberto Campa (Nouvelle alliance, dissident du PRI) dont la présence dans les grands médias est limitée en raison d’un faible budget publicitaire.

L’élection présidentielle aura lieu le 2 juillet prochain, en même temps que l’élection des sénateurs, députés et de plusieurs gouverneurs.

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