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12 octobre 2006

Ricardo Alarcon souligne le lien entre indépendance et égalité de tous.

 

Le Président de l’Assemblée Nationale, Ricardo Alarcon, a signalé que Cuba a dû faire face dès avant son indépendance à la volonté des Etats-Unis de la posséder.

RHC. La Havane, 11 de octobre de 2006.-

Il a pris la parole à la clôture du Symposium sur "José Marti, le gouvernement et la démocratie" qui rendait à la fois hommage à notre Héros National qui a organisé la guerre de 1895 et au 30è anniversaire de la mise en place des organes du pouvoir populaire, les rouages de notre démocratie née de la Constitution adoptée par référendum en février 1976.

Ricardo Alarcon a rappelé que les ambitions étasuniennes sont antérieures au déclenchement de la première guerre d’indépendance qui a commencé le 10 octobre 1868 et il a précisé :

"Aucun autre peuple n’a dû relever un tel défi : parvenir à faire de la plantation esclavagiste qu’était le pays une république indépendante. La seule manière de le faire était de combiner l’aspiration politique qu’impliquait se séparer de l’Espagne dans pour autant tomber aux mains des Etats-Unis avec la lutte pour l’égalité entre les êtres humains."

Il a signalé que le concept d’égalité qui sous tend notre processus depuis la naissance même de notre nation est l’expression de la soif de liberté de nos indépendantistes qui se traduit aujourd’hui par le développement de Cuba qui fait face à la politique irrationnelle de blocus appliquée par les Etats-Unis.

Le Président de l’Assemblée a précisé :

"Nous les Cubains, nous avons ce trésor qu’est une révolution qui a uni de manière indissoluble et pour toujours l’idéal démocratique avec les buts du socialisme révolutionnaire. Au moment de notre lutte pour l’indépendance, nulle part dans le monde occidental et chrétien on pensait ne serait-ce qu’à reconnaître du point de vue théorique, à l’égalité entre les races, moins encore l’égalité des droits civiques et politiques.

C’est ainsi qu’est née cette révolution, en faisant face à un ennemi qui est non seulement le plus puissant mais le plus cynique. Cette bataille qui est une bataille d’idées, qui fait face à un plan diabolique, nous demande beaucoup de réflexion, des débats pour que cela nous encourage tous à approfondir notre connaissance de l’histoire, dont nous devons, les Cubaines et les Cubains, être profondément fiers."

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