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19 de marzo de 2005

Radiographie des revenus de 13 millions d’argentins

 

Le revenu mensuel moyen des argentins qui travaillent est de 654 pesos. Depuis 2001, le pouvoir d’achat a baissé sensiblement.

El Correo, 19 mars 2005

Les hausses de salaires postérieures à la crise de 2001 ne permettent pas de maintenir le pouvoir d’achat, qui a baissé de 25%. La répartition du revenu se dégrade malgré l’augmentation du PIB. En effet, fin 2001 le revenu moyen des personnes ayant un travail était de 574 pesos, il est aujourd’hui de 654 pesos. Entre cette époque et septembre 2004, l’inflation a été de 53%. Pour maintenir un pouvoir d’achat équivalent, il faudrait aujourd’hui que le revenu moyen soit de 878 pesos. De plus, entre le premier et le second semestre de 2004, alors que la croissance s’est élevée à plus de 3%, le revenu moyen a progressé de 1,4%, et l’inflation a absorbé cette faible progression du revenu.

Selon le cabinet de conseil Equis, le revenu moyen des salariés se situe à 14,5% au dessous du seuil de pauvreté du foyer argentin type. La perte de pouvoir d’achat est encore plus grande si on compare avec le niveau de 1998: alors que le niveau du PIB est aujourd’hui équivalent à celui de 1998, les revenus des salariés argentins ont baissé de 33%. Il est clair que les niveaux de pauvreté (40% de la population) et d’indigence(15% de la population)restent très élevés malgré la reprise de la croissance économique.

D’ailleurs, la répartition du revenu global est de plus en plus déséquilibrée : les 10% les plus riches gagnent 32,8 fois plus que les 10% les plus pauvres, un écart qui ne cesse de s’accentuer depuis ces dernières années.

Pourtant l’Argentine a enregistré en 2004 une croissance économique de 9,0%, dépassant largement les prévisions initiales des marchés financiers et du gouvernement, a indiqué le 17 mars dernier l’institut officiel des statistiques INDEC.

Le pays avait déjà enregistré une progression de 8,7% de son activité économique en 2003. Le gouvernement table sur une croissance de l’ordre de 5,5% pour cette année. La consommation a progressé l’an dernier de 9,4%. Quant à l’investissement privé, qui pèse pour 17,5% dans la formation du PIB, il était en hausse de 34,5%. Mais un regain d’inflation est perceptible depuis quelques mois, et le gouvernement du président

Nestor Kirchner craignant une dérive des prix a réagi face à la politique de Shell. Il cherche des accords avec les filières agroalimentaires pour obtenir une baisse des prix pour les consommateurs. Des accords en ce sens ont déjà été signés avec les producteurs de viande bovine et de poulet.

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