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23 de noviembre de 2006

Projet de société pour la France :
Le Collectif National Antilibéral tire un premier bilan de son parcours vers 2007.

 

Lors d’une conférence de presse au Café du Croissant, à Paris, le Collectif National Antilibéral tire un premier bilan de son parcours.

Par Olivier Mayer
Colletifs unitaires, 22 novembre 2006.

Plus de sept cents collectifs unitaires, dans tous les départements désormais, des meetings de grande portée (Le Mans : 1 500, Grenoble : 3 000, Montpellier : 4 000) où l’affluence est comparable au plus fort de la campagne référendaire de 2005, des centaines de réunions et d’initiatives publiques, un quatre-pages édité à 2 millions d’exemplaires, autant d’éléments qui, aux yeux des porte-parole du collectif national, témoignent d’une dynamique certaine.

Et l’actualité, selon Claude Debons, l’un d’entre eux, donne au rassemblement « une responsabilité particulière ». « Le vote intervenu au PS confirme le déplacement vers la droite du centre de gravité politique du Parti socialiste. C’est donc à nous d’incarner les valeurs essentielles de la gauche », estime l’ancien syndicaliste.

Claude Debons souhaite un élargissement politique et « ne se contente pas que la LCR reste en dehors ». Il se félicite « des encouragements et des souhaits de réussite formulés par Jean-Luc Mélenchon à Montpellier ».

Après s’être mis d’accord sur l’ambition, la stratégie et le programme, les collectifs doivent franchir une nouvelle étape, la plus délicate, celle des candidatures. « Nous sommes au début de la discussion sur cette question, indique Claude Debons, et nos points de vue ne sont pas identiques, mais j’ai tendance à penser qu’il n’y a pas de raison pour que nous n’arrivions pas à franchir cette dernière étape, et nous avons le devoir de réussir. »

Éric Coquerel rappelle la méthode retenue pour le choix de la candidature : dans les collectifs locaux, une première discussion doit avoir lieu sur les critères de candidature, avant d’examiner entre les différents candidats lequel ou laquelle est mieux à même de les porter. « La campagne devra être collective, personne ne peut prétendre seul représenter la diversité, explique le représentant du MARS. Si un échange politique ne débouche pas sur un accord, il faudra mesurer par le vote dans les collectifs » la candidature qui se dégage. Les porte-parole réfutent l’idée qu’il y ait une tentative « d’OPA communiste ».

La candidature de Marie-George Buffet reste discutée par plusieurs d’entre eux. Le représentant des Alternatifs, qui milite pour une candidature de José Bové, affirme nettement que le rassemblement ne peut pas « paraître se réaliser autour du PCF ».

Pour Claire Villiers, « si le PC est l’organisation la plus forte et est engagé en tant que tel dans le rassemblement, il faut apprécier l’attrait que pourrait avoir la candidature pour des centaines de milliers de gens au-delà de nous ». Et Christian Picquet estime que selon lui, « la première figure d’un parti peut difficilement représenter le rassemblement, mais que d’autres peuvent avoir une autre vision ».

Pour sa part, Olivier Dartigolles indique que le débat se mène dans les collectifs et qu’on verra « quel choix est le plus partagé ». Pour le responsable communiste, on ne peut procéder par élimination. « Il ne doit y avoir ni préalable ni veto et personne ne peut dire que si c’est untel, il quitte », affirme-t-il. Revenant sur le « poids du PCF », il regrette que d’autres forces n’aient pas le même engagement. « Le PCF n’a pas d’autre priorité, pas d’autre feuille de route que le rassemblement, affirme-t-il. La force du Parti communiste est donc un atout, pas un obstacle pour l’union » au moment où, selon lui, le choix du PS crée « une situation préoccupante à gauche ».

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