Plaidoyer pour Mercosur fort

Alors que Eduardo Duhalde, nouveau représentant international du Mercosur, a réaffirmé la nécessité d’ "un Mercosur fort", le président Lula a fait aussi des déclarations allant dans le sens rappelant que le marché commun sud-américain, représente "un processus irréversible d’intégration" lors du sommet semestriel qui se tenait mardi 16 décembre à Montevideo.

"Le projet du Mercosur exige un effort permanent de négociation, attentif aux nécessités des économies mineures", a déclaré Lula, rappelant son "engagement à travailler pour que le Mercosur représente un facteur de développement pour tous les pays membres y compris pour que les économies mineures trouvent des réponses au défi de la croissance" et a lancé un appel pour "continuer d’approfondir la consolidation du Mercosur".

Dans un discours prononcé devant les présidents des pays fondateurs du Mercosur (Argentine, Brésil, Uruguay et Paraguay) et des nations associées (Chili et Bolivie), l’ex-président argentin a affirmé que le Mercosur, qui "certainement s’étendra au Pérou, à l’Equateur, à la Colombie et au Venezuela", doit participer activement à "l’élaboration des politiques globales dans les forums internationaux", dans une allusion aux négociations au sein de l’Organisation mondiale du Commerce et pour la création de la ZLEA (Zone de libre échange des Amériques). "Il n’y a déjà plus de doute que seul un Mercosur fort pourra être un acteur des négociations en cours et le promoteur de nouvelles alliances stratégiques pour le bénéfice de ses membres", a poursuivi Eduardo Duhalde.

Il est toutefois convenu qu’ " à l’intérieur de notre bloc régional, il y a des assymétries (résultant des différences de tailles des économies) qu’il nous faut compenser le plus vite possible et ceci sera l’une de mes premières tâches ".

Par El Correo
16 décembre 2003