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L’occupation d’une usine par ses salariés à Chicago est devenue un symbole national de ce que le sauvetage du secteur financier par Washington ne s’est pas traduit en un appui au peuple. Le président Obama et plusieurs élus jusqu’au gouverneur de l’Illinois ont exprimé leur appui aux demandes des salariés.
Tout a commencé quand les 260 ouvriers de l’usines de fenêtres et portes Republic Windows and Doors ont été informés par leurs dirigeants, avec seulement trois jours d’avance de la fermeture de l’usine à la fin de la semaine dernière, après que la Bank of America ait suspendu sa ligne de crédit à l’entreprise
Le vendredi, des dizaines de salariés ont occupé l’usine et refusent de la laisser, ils ont dénoncé ne pas avoir eu le préavis de 60 jours que prévoit la loi et ne pas avoir perçu l’argent du. Ils ont reçu le soutien du syndicat United Electrical, Radio and Machine Workers of America (UE), dont les membres les ont aidé à occuper l’entreprise, et ont reçu la visite de plusieurs personnalités comme le senateur Dick Durbin, les représentants fédéraux Luis Gutiérrez y Jan Schakowksy, et le révérend Jesse Jackson.
Dimanche Obama a dit : "Quand on arrive à cette situation comme ici à Chicago avec les salariés qui demandent les salaires et primes qu’ils ont gagnés, je pense qu’ils ont totalement raison » « Ce qui leur arrive est le reflet de ce qui arrive dans cette économie. »
Aujourd’hui le gouverneur de l’Illinois, Rod Blagojevich, a deman dé que les services du gouvernement de l’Etat suspendent tout leurs affaires avec Bank of America jusqu’à ce qu’elle érétudie sa décision et rouvre une ligne de crédit à l’entreprise
Bank of America a reçu une aide de 25 milliards de dollars de fonds publics.
Le sénateur Durban a déclaré aux médias : "Nous avons débloqués des milliers de millions de dollars à des banques comme Bank of America, c’est pour qu’elles le prêtent à des entreprises comme Rebublic et que les emplois ne disparaissent pas aux Etats-Unis.
Alors que les dirigeants de l’entreprise ne sont pas apparus, Bank of America a redit qu’elle n’est pas responsable des pratiques et des décisions de Republic. Mais la colère des salariés va tant contre leurs dirigeants que contre un sauvetage financier qui bénéficie seulement aux dirigeants des banques.
" S’il n’y a pas une solution positive, nous sommes disposés à rester ici le temps qu’il faut, a expliqué Leticia Márquez Prado, membre de l’United Electrical, Radio and Machine Workers of America (UE), les demandes minimum étant le paiement des indemnités de licenciement, vacances et salaires, mais aussi qu’il faut trouver une façon de maintenir en activité l’usine.
D’après la Jornada pour Pagina 12
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Obama defends Republic Windows and Doors workers
BY ABDON PALLASCH Sun-Times Political Reporter
December 7, 2008
President-elect Barack Obama put himself on the side of the workers at the Republic Windows and Doors factory Sunday :
"When it comes to the situation here in Chicago with the workers who are asking for their benefits and payments they have earned, I think they are absolutely right," Obama said Sunday at a news conference announcing his new Veterans Affairs director. "What’s happening to them is reflective of what’s happening across this economy.
"When you have a financial system that is shaky, credit contracts. Businesses large and small start cutting back on their plants and equipment and their workforces. That’s why it’s so important for us to maintain a strong financial system. But it’s also important for us to make sure that the plans and programs that we design aren’t just targeted at maintaining the solvency of banks, but they are designed to get money out the doors and to help people on Main Street. So, number one, I think that these workers, if they have earned their benefits and their pay, then these companies need to follow through on those commitments.
"Number two, I think it is important for us to make sure that, moving forward, any economic plan we put in place helps businesses to meet payroll so we are not seeing these kinds of circumstances again,’’ he said. "Have we done everything that we can to make sure credit is flowing to businesses and to families, and to students who are trying to get loans ? And to homeowners who have been making payments on their homes but are still finding their property values so depressed that it becomes very difficult for them to make the mortgage payments ?
"That’s where the rubber hits the road and that’s going to be the central focus of my administration."