Portada del sitio > Los Primos > América Central y Caribe > Nicaragua Est-il possible d’avoir des «relations respectueuses» avec les (…)
Agence France-Presse
Nicaragua, Le dimanche 19 novembre 2006.
Daniel Ortega, l’ancien guérillero, ex président et vainqueur de la dernière élection présidentielle du 5 novembre 2006 au Nicaragua, a exprimé dimanche le souhait d’obtenir des «relations respectueuses» avec les États-Unis, estimant qu’il s’agissait vraiment d’«un défi».
«C’est un défi et un pari d’arriver à des relations respectueuses» avec le gouvernement étasunian, a déclaré dans la presse M. Ortega, adversaire déjà déclaré de la Maison-Blanche à l’époque de la Guerre froide, lorsqu’il dirigeait la révolution sandiniste à la tête du pays dans les années 80.
M. Ortega, qui sera officiellement investi le 10 janvier 2007, s’est dit attentif à la réaction de Washington face aux «décisions des Latino-Américains pour établir des relations respectueuses dans le domaine politique et justes sur les plans commercial et social».
Il a estimé que son amitié avec le président vénézuélien Hugo Chavez, qui est en très mauvais termes avec Washington, ne "devrait" pas nuire aux relations entre le Nicaragua et les États-Unis.
«Je ne vois aucune raison pour que les relations étroites entre le Nicaragua et le Venezuela interfèrent sur les relations entre les États-Unis et le Nicaragua», a déclaré M. Ortega à la télévision.
Si les États-Unis et le Venezuela ont pu maintenir de bonnes relations commerciales malgré leurs divergences politiques, le futur gouvernement nicaraguayen pourra lui aussi gérer avec maturité ses relations avec ces deux pays, a estimé M. Ortega.
«Les États-Unis, malgré les différends politiques qu’ils ont avec le Venezuela, sont de grands acheteurs de pétrole vénézuélien, et le Venezuela est un grand importateur de produits étasuniens», a relevé le président élu nicaraguayen. (Sauf que le Nicaragua n’as pas du pétrole. El Correo)
La semaine dernière, le future président de Nicaragua avait fait un premier geste en proposant de dépêcher aux États-Unis des émissaires étrangers pour engager un «dialogue formel et un calendrier de discussion».
Cette proposition avait été perçue de manière favorable par les autorités étasuniennes, selon des sources diplomatiques. Mais aceptée? Nous le verons.