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16 janvier 2008

Lula rencontre Fidel Castro à Cuba.

 

Agence France-Presse
La Havane. Le mardi 15 janvier 2008.

Fidel Castro est « prêt à assumer son rôle politique à Cuba », fait preuve d’une lucidité « incroyable » et sa santé est « impeccable », a affirmé mardi à la presse le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva peu après ses entretiens avec le dirigeant cubain, âgé de 81 ans et éloigné du pouvoir depuis 17 mois par la maladie.

« Je pense que Fidel est prêt à assumer son rôle politique à Cuba et son rôle historique dans le monde (...), il a une lucidité incroyable et une santé impeccable », a déclaré le président brésilien à l’aéroport international de La Havane avant de regagner son pays au terme de sa visite de 24 heures à Cuba.

Le dirigeant brésilien a précisé qu’il avait eu deux heures et demie d’entretiens « sur tous les sujets possibles » avec Fidel Castro.

Le président brésilien était accompagné à l’aéroport de Raul Castro, chef de l’État cubain par intérim depuis la maladie de son frère aîné, et avec qui il a signé dans la matinée une dizaine d’accords économiques, notamment dans les domaine pétrolier et minier (nickel).

L’affirmation du président brésilien selon laquelle le vieux dirigeant cubain serait prêt à assumer à nouveau le pouvoir à Cuba intervient à cinq jours des élections pour le renouvellement de l’Assemblée cubaine et pour lesquelles Fidel Castro s’est porté candidat.

Cette démarche est indispensable à l’éventuel renouvellement de son mandat à la tête de l’État, qui devrait intervenir au plus tard 45 jours après les élections de dimanche, soit le 5 mars.

Fidel Castro, qui a dû céder provisoirement le pouvoir le 31 juillet 2006 à son frère Raul en raison d’une grave hémorragie intestinale, est président depuis 1976 du Conseil d’État —le chef de l’État cubain en titre— et premier secrétaire du Parti communiste cubain (PCC, parti unique).

Le mois dernier, le dirigeant cubain avait laissé entendre pour la première fois qu’il pourrait abandonner tout ou une partie de ses fonctions et qu’il ne s’opposerait pas à l’émergence d’une direction cubaine rajeunie.

« Mon devoir élémentaire n’est pas de m’accrocher à des charges, ni encore moins de fermer la voie à des personnes plus jeunes, mais d’apporter des expériences et des idées dont la modeste valeur provient de l’époque exceptionnelle qu’il m’a été donné de vivre », avait écrit le 18 décembre le dirigeant cubain, arrivé au pouvoir il y a près d’un demi-siècle en 1959.

Fidel Castro avait toutefois semblé indiquer dans son message que son éventuel renoncement à ses fonctions irait de pair avec le maintien d’un rôle de « guide suprême », fort de « l’expérience » dont il s’est toujours prévalu.

Le leader cubain a souvent répété que « les révolutionnaires ne se retirent jamais ».

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