Libération d’otages des FARC :
Consuelo Gonzalez en appelle à Uribe

Par l’Agence France-Presse
Buenos Aires, Le 18 janvier 2008.

L’ex-otage libérée par la guérilla colombienne des Farc Consuelo Gonzalez a appelé le président colombien Alvaro Uribe à favoriser un échange humanitaire en vue de libérer d’autres otages, dans un entretien avec le quotidien argentin Clarin, publié vendredi.

« Je suis optimiste, je le vois moins éloigné (l’échange otages/guérilleros prisonniers), parce que j’en appelle au côté humain du président Uribe dont je sais qu’il ne l’a pas perdu, j’en appelle à la solidarité des pays amis », déclare Mme Gonzalez.

L’ex-parlementaire explique qu’à l’occasion de l’entretien qu’elle a eu avec le président colombien après sa libération, elle lui a dit savoir qu’« au plus profond de son coeur il était humain et que c’est cela qui nous permettra d’avancer sur la voie d’un échange humanitaire ».

« Je lui ai dit que la situation était critique, que c’était une course contre la montre, contre la mort et que si nous ne faisions rien pour les sortir de là le plus rapidement possible j’étais certaine que mes compagnons ne survivraient pas », a-t-elle encore déclaré.

Elle a également dit sa conviction que les Farc « ont compris qu’elles ne pouvaient pas continuer à garder ces gens en otage dans ces conditions, que le coût politique était énorme ».

L’ancienne députée, âgée de 57 ans, a été libérée par la guérilla marxiste des Farc, ainsi que sa compagne de détention Clara Rojas, le 10 janvier après avoir été enlevée le 10 septembre 2001.