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5 janvier 2005

Les rebelles se rendent aux forces armées du Pérou

 

Les rebelles ultra-nationalistes péruviens qui s’étaient emparés dans la nuit du 1er janvier d’un commissariat d’une petite ville du sud-est du Pérou et retenaient 17 otages se sont rendus mardi à 17h GMT aux forces armées, a annoncé le président de la République Alejandro Toledo.

Par l’Agence France-Presse
Lima, le 4 janvier 2005

« Le processus de remise des armes est en train de se faire », a indiqué mardi matin M. Toledo dans une brève déclaration à la presse.

Les rebelles réservistes qui avaient pris le commissariat d’Andahuaylas à 400 km au sud-est de Lima exigeaient notamment la démission du chef de l’État.

Les dix-sept otages sont sortis sains et saufs du commissariat, a indiqué la télévision officielle TNP. « Ils sont un peu stressés mais en bonne santé », a-t-on indiqué de source hospitalière.

Les dix-sept otages étaient dix policiers qui avaient été capturés samedi à l’intérieur du bâtiment et sept soldats dans la journée de lundi.

Le chef des rebelles, Antauro Humala a été arrêté par les militaires dans la nuit de lundi avec un groupe de ses partisans.

Quatre policiers ont été tués samedi dans une fusillade ainsi qu’un réserviste rebelle. Quatorze personnes ont été blessées.

Les membres du CICR qui avait été sollicités par les rebelles pour être présents lors de la reddition sont arrivés quelques minutes après la sortie des réservistes rebelles du commissariat.

Les réservistes, sans armes et en uniforme militaire, sont sortis entre deux rangs de soldats, a rapporté la télévision.

Le leader du mouvement ultra-nationaliste « Etnocacerista » Antauro Humala s’était emparé du commissariat samedi à la tête de militaires réservistes, anciens combattants de la guerre contre l’Equateur en 1995 et de la lutte anti-guérilla.

Son mouvement prône une sorte de national-indigénisme s’inspirant de l’ancien empire inca du XVe siècle et voulant « libérer le pays » des intérêts étrangers particulièrement chiliens et américains.

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