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22 de octubre de 2007

Les pays latinoaméricains mettent en lumière l’impartialité du FMI.

 

Par l’agence AFP.
Paris, le 20 octobre 2007.

Les pays latinoaméricains ont rappelé l’incapacité du Fond monétaire international (FMI), incapable, selon eux, de prévoir la crise qui a frappé les pays riches cet été et l’ont accusé d’user d’un double langage, en fonction de la puissance de ses interlocuteurs.

"Laissez-moi souligner l’ironie de la situation. Ce sont les pays qui étaient des références en matière de bonne gestion, de standards et de codes pour le système financier qui se retrouvent confrontés à des problèmes de fragilité financière, mettant en péril la prospérité économique mondiale", a affirmé le ministre des Finances brésilien Guido Mantega, devant l’instance dirigeante du FMI, réunie à Washington, quelques jours après la révision à la baisse par l’institution internationale de ses prévisions de croissance mondiale .

"Le FMI semble mal équipé pour faire face à une telle situation. Il est apparu clairement que le personnel technique de cette institution a besoin de parfaire sa connaissance des marchés financiers", a-t-il lancé.

"On peut aussi se demander si le FMI est vraiment impartial. Quand des crises ont éclaté en Amérique Latine et en Asie, le FMI est rapidement arrivé avec un paquet tout prêt de recommandations macroéconomiques, financières et autres. Il n’a pas hésité à donner son avis et à imposer des politiques. beaucoup de ces recommandations se sont ensuite révélées erronées ou douteuses", a ajouté le ministre.

"La crise actuelle a son épicentre aux Etats-Unis et jusqu’à maintenant a touché principalement les marchés financiers américains et européens. Le FMI n’a pas eu grand chose à dire de constructif sur cette crise et a été très prudent dans ses recommandations", a déclaré M. Mantega.

"Le FMI devrait, pour le moins, mettre le même zèle à évaluer les vulnérabilité des économies avancées que (celles) des pays émergents", a renchéri le ministre argentin de l’Economie Miguel Peirano.

Le Brésil et l’Argentine sont des membres fondateurs de la Banque du Sud, récemment mise sur pied à l’initiative du Venezuela, avec pour ambition de se substituer au FMI et à la Banque mondiale en Amérique Latine.

La veille, les principaux pays en développement, réunis au sein du G24, avaient eux aussi mis en cause l’impartialité du FMI.

Le G24 compte dans ses rangs sept pays latinoaméricains - Argentine, Brésil, Colombie, Guatemala, Mexique, Pérou et Venezuela - et est présidé par le vice-ministre argentin des Finances Oscar Tangelson.

"Les ministres du G24 ont souligné le besoin de s’assurer que le FMI exerce de façon impartiale sa fonction de surveillance des économies des pays membres", avait déclaré ce dernier lors d’une conférence de presse.

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