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5 mars 2013

Les USA ne déclassent toujours pas l’information sur sabotage du bateau français La Coubre

 

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Le journal cubain Granma accuse le gouvernement des États-Unis de ne pas déclasser de les informations qui permettraient de connaitre la vérité sur l’explosion du bateau français La Coubre, victime d’un sabotage il y a 53 ans.

Le quotidien ajoute que cela est du au fait que toutes les évidences indiquent que le sabotage fut réalisé par des agents de l’Agence Centrale d’Intelligence, la CIA, des États-Unis.

Dans l’article publié aujourd’hui, Granma souligne qu’à 15h10 le 4 mars 1960, une terrible explosion a secoué la capitale cubaine. Peu à peu la ville a su ce qui en était la cause : avait explosé dans le port, le navire français La Coubre, qui arrivant d’Anvers, en Belgique, déchargeait depuis la veille, sur l’ancien quai de la Pan American Docks, des armes destinées à la défense de la révolution naissante. Treize minutes après s’est produite la deuxième explosion, qui a fait de nombreuses victimes parmi les personnes qui sont arrivées pour secourir les victimes.

Plus de 50 ans après, le gouvernement des États-Unis ne déclasse toujours pas l’information qui révèlerait la vérité au sujet de la destruction du vapeur La Coubre, mais tout indique que, après l’échec des tentatives pour annuler la vente de cet armement que la Belgique avait déjà vendu au dictateur Fulgencio Batista, des agents au service de l’Agence Centrale d’Intelligence (CIA) des Etats-Unis ont placé un engin explosif moderne parmi les boîtes de grenades antichar, qui s’est activé au moment de retirer la charge située sur lui. Cela a fait éclater une partie des 1 492 boîtes de grenades et de munitions que le navire transportait.

Une centaine de morts, horriblement mutilés, et des centaines de blessés graves certains ayant des séquelles à vie, tel fut le résultat macabre de cet acte criminel du terrorisme. Le jour suivant, le 5 mars, une foule impressionnante, agitée et indignée, a accompagné les funérailles. Le Commandant en Chef Fidel Castro Ruz, à la fin du deuil, a exprimé le sentiment de tous les Cubains après avoir dénoncé les auteurs du crime et réaffirmer, la décision inébranlable de continuer la Révolution, aussi grands que soient les dangers et les difficultés.

Là, devant les frères tombés, le Leader de la Révolution a arboré pour la première fois la consigne qui continue d’exprimer la volonté du peuple cubain de résister dans sa lutte : « Patria o muerte ».

Cubadebate. La Havane, le 4 mars 2013

Traduit de l’espagnol pour El Correo par  : Estelle et Carlos Debiasi.

El Correo. Paris, le 5 mars 2013

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