Les Farc affirment que l’Onu a accepté de dialoguer

Par Agence France-Presse
Sao Paulo, le dimanche 24 août 2003

Le numéro deux des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), Raul Reyes, a affirmé à des journalistes brésiliens que le secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, avait accepté que l’Onu ouvre un « dialogue » avec elles pour tenter de mettre fin à la guerre civile.

Dans une interview publiée dimanche par plusieurs quotidiens brésiliens, Raul Reyes a déclaré que M. Annan avait donné une réponse « très positive » à la proposition qu’il avait faite le 14 août.

« Nous avons reçu du secrétaire général lui-même une réponse très positive déclarant que (les Nations unies) ont le plus grand intérêt à établir un dialogue avec nous, et il a laissé entendre qu’il pourrait avoir lieu au Brésil », a indiqué le numéro deux des FARC.

Dans un entretien à l’AFP le 14 août, Raul Reyes avait déclaré être prêt à rencontrer immédiatement à l’Onu à New York Kofi Annan « ou la personne qu’il aura déléguée », afin d’« expliquer le point de vue » des FARC, considérées comme une organisation terroriste par les États-Unis et par l’Union européenne.

Il s’agissait de la première proposition de ce genre émise par les guérilleros, longtemps opposés à une immixtion des Nations unies dans tout processus de paix avec le gouvernement colombien.