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27 avril 2005

Les FARC écartent toute négociation directe avec les États-Unis

 

Les FARC ont écarté lundi toute négociation directe avec les États-Unis et rappelé que l’unique solution était un échange des trois otages qu’ils détiennent contre la libération de tous les rebelles détenus dans les prisons colombiennes ou américaines.

Par l’Agence France-Presse
Bogota, le lundi 25 avril 2005

Dans une déclaration à la chaîne de télévision Noticias Uno, le numéro deux des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC - guérilla marxiste) Raul Reyes a précisé que la libération des trois otages américains ne pourrait intervenir que dans le cadre d’un échange global de tous les guérilleros emprisonnés, y compris aux États-Unis.

Un accord consisterait « à remettre en liberté le groupe de personnes échangeables, dont les trois agents de la CIA et l’ex-candidate présidentielle, Mme Ingrid (Betancourt), en échange de la totalité des guérilleros détenus dont Simon Trinidad et Sonia, extradés aux États-Unis », a poursuivi Raul Reyes.

Début mars, la Colombie a extradé vers les États-Unis la commandante « Sonia », accusée d’être la principale organisatrice du trafic de drogue et d’armes des FARC. Sa capture avait été présentée comme un important coup porté à la guérilla, après celle de Ricardo Palmera, alias « Simon Trinidad », un autre dirigeant des FARC qui a, lui, été extradé vers les États-Unis fin décembre.

Marc Gonsalves, Thomas Howe et Keith Stannsen, des civils américains participant à une opération anti-drogue, ont été enlevés en février 2003 après que l’avion à bord duquel ils voyageaient se fut écrasé dans la jungle du département de Caqueta (sud).

Les FARC affirment pour leur part que 500 guérilleros sont actuellement détenus dans les geôles colombiennes.

Les FARC, créées le 27 mai 1964, constituent la principale guérilla du pays avec un effectif de 17 000 hommes, répartis 120 fronts. Ils détiennent, selon les autorités, 1.600 otages, parmi lesquels notamment la franco-colombienne Ingrid Betancourt, retenue prisonnière depuis plus de trois ans.

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